" (Harcèlement) - J'y
étais confrontée en tant que Miss France parce que Miss France est quelqu’un
qui appartient aux Français. Et vraiment, il y a certaines personnes qui le
ressentent comme ça. Et oui, j'ai eu des mains aux fesses par des maires de
certains villages. J'ai eu des gens qui m'ont sauté un peu dessus pour me faire
un bisou ".
"Je me suis sentie agressée dans mon
intimité et je me suis sentie comme un objet et pas comme une femme
respectée," raconte-t-elle, expliquant combien il était alors difficile
pour elle de se défendre.
A lire ici.
Concernant
l’attitude de certains hommes à l’égard des femmes, tout ou presque est dit
ici.
A
savoir :
1) Que pour
ces hommes, les femmes leurs appartiennent, qu’elles ont à le reconnaitre et à
s’y conformer.
2) Que cette
attitude transforme la personne qui en est victime en objet, qui n’a certes pas
à donner son consentement, puisque comme n’importe quel objet elle n’est plus
qu’une chose qu’on peut manipuler comme bon semblera.
3) Que du
coup les femmes victimes de ces attitudes sont niées dans leur intimité. Pour
qu’il y ait intimité, il faut un sujet qui en détermine le contour et qui écrit
sur la porte : Ne pas entrer.
Mais pour la
femme-objet, nulle intimité car nulle liberté.
Le fait que
ce soit Miss France qui exprime tout cela n’ajoute aucun supplément de
vraisemblance ; simplement Marine Lorphelin est en situation de percevoir
ce ne qui paraitrait que confusément à d’autres.
Par exemple :
- Que comme
Miss France elle ne s’appartient plus mais seulement aux français. Autrement
dit, quand elle sort avec ses amis et va danser en boite, elle reste toujours
Miss France.
- Que du coup
chacun (ou presque) a le droit de lui mettre la main aux fesses, puisque
celles-ci appartiennent à la France donc aux français.
Reste à se
dire que parfois ( ?) dans la vie quotidienne certaines femmes ressentent
cela – et que c’est cela qui les fâche.
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