AMIS CONSOMMATEURS, NE CONSOMMEZ PLUS !

Pour contrer le « Black Friday », symbole de l’hyperconsommation, plusieurs associations ont ainsi lancé le «Green Friday». Ces dernières ont pour objectif de faire réfléchir les Français sur leur manière de consommer, notamment en matière de prêt-à-porter. Car la surconsommation a un impact réel sur l’environnement, comme l’explique Thibaut Ringô, directeur général d’Altermundi. (Lire ici)

- Amis consommateurs, ne consommez plus ! Renoncez aux réductions mirobolantes, aux discounts à tomber par terre !

- Oui, mais pourquoi ?

            1 – Parce que «  tout cela contribue à la "pollution, au changement climatique, à la destruction de l'habitat local et de l'environnement" ».

            2 – Et puis, si nous partagions, prenions soin et réparions nos affaires, nous pourrions aider la planète à faire une pause. (Robin Perkins, coordinateur chez Greenpeace)

            3 – Et enfin,  "Acheter ne nous rend pas heureux alors qu'être avec des gens, apprendre à leurs côtés des trucs et astuces pour valoriser ce que nous possédons déjà, ça oui" (Article cité)

Là, mon sang ne fait qu’un tour ! Les donneurs de leçons je les abomine depuis le jour de ma naissance et si à la rigueur je veux bien qu'on m’enseigne que partager c’est bon pour la planète, en revanche je dénie à quiconque le droit de me dire ce qui peut me rendre heureux.

Je ne veux pas me moquer des gens qui font des ateliers pour enseigner comment se laver les dents avec des feuilles de thym, ou fabriquer des produits de nettoyage avec du bicarbonate de soude. Je veux bien également admettre que même si tout ça ne sert à rien en revanche être avec d’autres personnes qui recherchent la même chose que moi, ça peut réchauffer le cœur.

Mais entendre dire avec assurance qu’il faut en passer par là, parce que c’est la condition pour être heureux, là je dis Stop ! Ça ne passe plus. Déjà, rien qu’à l’idée de former un groupe autour d’un projet commun et d’en faire une composante de ma vie, très peu pour moi. Je veux bien être bénévole dans une association, mais considérer que nous avons, tous et toutes la même nature au point de nous rencontrer sur un bonheur commun – je trouve ça stupide et dangereux. Oui, dangereux parce que les dérives sectaires peuvent venir très vite derrière ça.