Comparons :
« Dalle sacrée » dévoilée le 11 novembre 1918 à
Rethondes : « Ici le 11 novembre
1918 succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par les peuples
libres qu’il prétendait asservir. »
Plaque commémorative dévoilée par Angela Merkel et Emmanuel
Macron le 10 novembre 2018 à Rethondes : « A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918,
Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Française, et Madame Angela
Merkel, Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne, ont réaffirmé ici la
valeur de la réconciliation franco-allemande au service de l'Europe et de la
paix »
Hier ennemis irréconciliables, l’un défenseur des valeurs de
l’humanité et l’autre parangon de la barbarie ; et aujourd’hui amis de la
paix : voilà une grande leçon d’histoire gravée dans la pierre pour qu’on
ne l’oublie pas.
Qu’a donc fait l’Allemagne en un siècle pour ne plus être
cet empire criminel que les peuples libres ne pouvaient amender – mais
seulement détruire ?
Je ne sais pas… Mais imaginons quelles pensées la
chancelière a pu avoir en lisant ces inscriptions juxtaposées dans la clairière
de Rethondes ? Se dit-elle que si les Allemands avaient gagné la guerre,
ce seraient les français qui auraient été considérés comme des barbares ? Ou
bien qu’autrefois, durant la guerre de 30 ans, les atrocités qui ont été
commises au nom de la Vraie Religion ont été bien pires et qu’on n’en parle
vraiment plus aujourd’hui, preuve que ce n’était pas si fondamental.
Ou bien la Chancelière songe-t-elle que bientôt l’Allemagne régnera
grâce à son pouvoir économique et que personne alors ne lui demandera si elle
est amie ou ennemie de la liberté ?
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