Projet de Traite de retrait.
S’il n’y a pas de plan B, cela veut dire que le "traité
de retrait" approuvé par les dirigeants des pays européens, après 17 mois
de tractations avec Londres est bel et bien le « Plan A-définitif ». Et
c’est bien ce qu’on comprend en écoutant les propos des responsables politiques
qui ont participé aux négociations, ainsi de la chancelière allemande Angela
Merkel, qui a salué "l'œuvre d'art
diplomatique" des négociateurs. (Ici)
- Rappelons-nous : nous sommes en 2005 et le France
s’apprête à voter pour le référendum sur le projet de constitution européenne.
Les partisans du « oui » à l’Europe préviennent qu’en cas de rejet,
la France sera perdante ; les adversaires s’esclaffent : « On
sait bien qu’il y a un plan B qu’on mettra sur la table en cas de refus. »
- Dans le cas du « brexit » il n’y a pas de plan
B, parce qu’il y a une autre solution en cas de refus : ce sont les
traités de commerce internationaux ; les « brexiters » sont
tellement hostiles à l’Europe Unie qu’ils estiment que même ce pseudo-plan B
sera plus avantageux que tout autre solution – donc plus avantageux que le plan
A. En clair, à la Chambre des Communes,
il y aura des voix pour rejeter le projet approuvé entre les 27 et
Theresa May.
En France, nous risquons de passer à côté du problème : « Ce sont les
British qui sont en cause, pas nous. C’est leur souci, pas le notre ».
Informons-nous avant de dire cela : ça risque de tanguer un peu dans notre
économie aussi en cas de refus.
Mais aussi qui donc serait naïf au point de croire que
derrière chaque projet il y a un plan B pour rattraper l’affaire quand elle
déraille ?
… A moins que :
- Mamie vient d’être admise en soins palliatifs.
- Bon – Preuve
que les médecins avaient bien un plan B pour elle
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