La patiente
avait reçu son greffon d'une femme de 57 ans qui avait fumé l'équivalent de 20
cigarettes par jour pendant 30 ans. Pourtant, les examens pratiqués sur ses poumons
avant la greffe n'avaient révélé aucune anomalie jusqu’à ce jour où le cancer s’est
déclaré. Lu ici
Un fait
divers au passage.
En bon
épicurien je soutiens que mon projet est de vivre le maximum de plaisirs, tant
que mes organes le permettront. J’ai même avancé un jour que le mieux pour moi serait
qu’au moment de mourir on constate que tous mes organes sont usés au point que
pas un seul ne pourrait servir ailleurs. Oui, je voudrais qu’à ce moment ils
soient tous usés jusqu’à la corde par l’usage des plaisirs.
Toutefois,
j’ai renoncé à ce critère le jour où j’ai su que les statistiques montrent que
les donneurs d’organes ont souvent plus de 50 ans, car j’ai compris alors que, même
quand l’animal est vieux, on trouve encore en lui on petit bout de quelque
chose pour regreffer ça.
- Mais voilà
l’information qui change la donne : on a cru pouvoir greffer des poumons
ravagés par le tabac, sans autre précaution. Sauf que le cancer tapi dans de
lointaines cellules n’attendait que d’avoir un organisme tout nouveau pour se
réveiller. Il laissait tranquille la fumeuse (peut-être avait-il conclu un
pacte avec elle ?), mais ce n’était qu’un sursis.
Si c’était
vrai, alors mon principe épicurien pourrait bien reprendre de la valeur. Usez
et abusez de votre corps : après tout c’est à vous qu’il appartient et nul
n’est donneur, puisque pour donner il faut être défunt et qu’un défunt, ça ne
donne rien, parce que ça ne décide de rien.
Mais
aujourd’hui vous pouvez quand même choisir :
Nunc est bibendum !
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