"Macron
(et) le gouvernement font exprès de faire un attentat pour instaurer l'état
d'urgence pour empêcher les gilets jaunes de faire la révolution". Lire ici.
La théorie du
complot refait surface, prenant prétexte d’un décalage horaire entre l’heure
affichée sur l’écran lors l’annonce de la préfecture et celle de l’attentat. (A
lire dans l’article référencé)
S’il me
restait de la naïveté, elle serait complètement cramée en lisant ça : je n’aurais
plus que l’hésitation entre la bêtise et la mauvaise foi pour expliquer une
telle indigence.
Oui : la
quelle des deux suppositions retenir ? Pour ma part, je ne saurais
répondre, tant il est difficile d’avoir de l’empathie pour de tels
emportements. J’ai beau revenir sur les exemples déjà connus, comme ceux qui ont
voulu impliquer le FBI dans les attentats du 11 septembre, rien n’y fait.
Mais en
réfléchissant un peu, il me vient une
idée : et si le mécanisme qui entraine cette croyance irrationnelle était
comparable à ce qui se passe dans les cas de soumission sectaire ? Si la
communauté des gilets jaunes était par
rapport à ceux-ci comme le gourou par rapport aux membres de la secte ? A
savoir ce qui produit un obscurcissement de la conscience rationnelle, une mise
hors circuit du cortex préfrontal qui sert dans l’examen des représentations de l’environnement, laissant le centre des émotions (les « amygdales » -
lire ici) seul encore opérationnel ? Dans l’article cité ci-dessus il est
dit qu’il y a longtemps – très longtemps – l’espèce avait survécu avec ces
émotions, alors que l’évolution n’avait pas encore « inventé » le
néocortex et les facultés critiques.
Nous serions
donc tous des lointains descendants des gilets jaunes ? Il est vrai que
certains seraient alors descendus moins vite que d’autres…
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