mardi 11 décembre 2018

APRÈS LA FUSILLADE DE STRASBOURG, DES GILETS JAUNES VERSENT DANS LA THÉORIE DU COMPLOT

"Macron (et) le gouvernement font exprès de faire un attentat pour instaurer l'état d'urgence pour empêcher les gilets jaunes de faire la révolution". Lire ici.

La théorie du complot refait surface, prenant prétexte d’un décalage horaire entre l’heure affichée sur l’écran lors l’annonce de la préfecture et celle de l’attentat. (A lire dans l’article référencé)
S’il me restait de la naïveté, elle serait complètement cramée en lisant ça : je n’aurais plus que l’hésitation entre la bêtise et la mauvaise foi pour expliquer une telle indigence.
Oui : la quelle des deux suppositions retenir ? Pour ma part, je ne saurais répondre, tant il est difficile d’avoir de l’empathie pour de tels emportements. J’ai beau revenir sur les exemples déjà connus, comme ceux qui ont voulu impliquer le FBI dans les attentats du 11 septembre, rien n’y fait.
Mais en réfléchissant un peu, il  me vient une idée : et si le mécanisme qui entraine cette croyance irrationnelle était comparable à ce qui se passe dans les cas de soumission sectaire ? Si la communauté des gilets jaunes  était par rapport à ceux-ci comme le gourou par rapport aux membres de la secte ? A savoir ce qui produit un obscurcissement de la conscience rationnelle, une mise hors circuit du cortex préfrontal qui sert dans l’examen des représentations de l’environnement, laissant le centre des émotions (les « amygdales » - lire ici) seul encore opérationnel ? Dans l’article cité ci-dessus il est dit qu’il y a longtemps – très longtemps – l’espèce avait survécu avec ces émotions, alors que l’évolution n’avait pas encore « inventé » le néocortex et les facultés critiques.

Nous serions donc tous des lointains descendants des gilets jaunes ? Il est vrai que certains seraient alors descendus moins vite que d’autres…

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