mercredi 5 décembre 2018

EMMANUEL MACRON, A COMPRIS QUE S’IL NE BAISSAIT PAS SA CULOTTE POUR PRENDRE UNE FESSÉE, IL N’AURAIT PLUS DE JAMBES"

(Phrase attribuée à Emmanuel Macron: lire ici)
Au moment même où on interdit la fessée comme moyen éducatif, voilà qu’Emmanuel Macron avoue qu’elle est inévitable dans son cas. On pourrait se demander alors : « Pourquoi ? Pour quelle raison prendre une fessée si ce n’est pas pour être éduqué ? »
Or, si c’est pour conserver ses jambes – autrement dit pour garder sa capacité à avancer dans ses réformes, on devine que la fessée est un châtiment corporel comme on n’en fait plus depuis longtemps et que n’importe quel autre châtiment plus grave pourrait être appliqué – le pilori, l’estrapade … la décollation ?


 La décollation de saint Jean Baptiste

Arrêtons de fantasmer : les supplices sont d’un autre temps et à part dans certains pays ils ne peuvent plus être pratiqués.
Reste la leçon à tirer de cette phrase. Le Président estime que faire des concessions est une punition qui lui est infligée et non un acte de justice à rendre au peuple français. Réciproquement : ce que les gilets jaunes veulent comme satisfaction, c’est l’humiliation de celui qui se présente comme leur chef et non améliorer la vie des citoyens.

N.B. A l’heure où je publie ces lignes on sait qu’après avoir envoyé son premier ministre défendre devant les députés la suspension pour 6 mois de la taxe carbone sur les carburants, l’Elysée annonce son retrait pur et simple : il ne s’agit plus d’une reculade mais d’une déroute. Je ne sais pas si c’est une fessée qu’il va recevoir, mais le Président donne à ses ennemis des verges pour le battre.

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