(Phrase attribuée à Emmanuel Macron: lire ici)
Au moment même où on interdit la fessée comme moyen éducatif,
voilà qu’Emmanuel Macron avoue qu’elle est inévitable dans son cas. On pourrait
se demander alors : « Pourquoi ? Pour quelle raison prendre une
fessée si ce n’est pas pour être éduqué ? »
Or, si c’est pour conserver
ses jambes – autrement dit pour garder sa capacité à avancer dans ses
réformes, on devine que la fessée est un châtiment corporel comme on n’en fait
plus depuis longtemps et que n’importe quel autre châtiment plus grave pourrait
être appliqué – le pilori, l’estrapade … la décollation ?
Arrêtons de fantasmer : les supplices sont d’un autre
temps et à part dans certains pays ils ne peuvent plus être pratiqués.
Reste la leçon à tirer de cette phrase. Le Président estime
que faire des concessions est une punition qui lui est infligée et non un acte
de justice à rendre au peuple français. Réciproquement : ce que les gilets
jaunes veulent comme satisfaction, c’est l’humiliation de celui qui se présente
comme leur chef et non améliorer la vie des citoyens.
N.B. A l’heure où je publie ces lignes on sait qu’après
avoir envoyé son premier ministre défendre devant les députés la suspension
pour 6 mois de la taxe carbone sur les carburants, l’Elysée annonce son retrait
pur et simple : il ne s’agit plus d’une reculade mais d’une déroute. Je ne
sais pas si c’est une fessée qu’il va recevoir, mais le Président donne à ses
ennemis des verges pour le battre.
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