« Les Vingt-Sept n'ont pas que le Brexit à gérer. En
Allemagne, Merkel est fragilisée. En France, il y a Macron et les “gilets
jaunes”. L'Italie est au bord du précipice », confie un interlocuteur
européen. « Nous sommes fatigués ! » (Lu ici)
Si le nom n’était pas déjà pris, on baptiserait l’Europe
Unie « Grand corps malade », tant on la sent affaiblie par les
pathologies qui affectent tel ou tel de ses membres. Mais ce qui nous surprend
et nous désole, c’est bien de trouver la France au nombre de ces membres
affaiblis.
Qui donc aurait cru une telle annonce il y a deux
mois ? Pourtant le réalité est bien là : aucune faiblesse nouvelle,
rien qu’un état antérieur qui empire de façon très logique – donc prévisible.
D’ailleurs lors de l’élection du président Macron, on se
demandait : « Comment le virage néolibéral que le nouveau président
veut impulser va-t-il être supporté ? Si le désengagement financier de
l’Etat se confirme, comment les français, habitués qu’ils sont aux services
publics vont-ils supporter d’être obligés d’aller frapper à la porte
d’entreprises privées pour être transportés, éduqués, protégés, soignés ?
Et comment admettront-ils comme le font les allemands ou les anglais d’être
rétribués 4 euros de l’heure pour faire des ménages ? Faudra-t-il les
affamer en supprimant les allocations chômage ? » … Mais on le voit,
ça a pété bien avant qu’on en arrive là, raison pour la quelle quand on croyait que le plus dur était passé avec la SNCF et l’ISF, ce n'était en réalité qu'une insouciance coupable
Donc : remisez les gilets jaunes et patientez un peu
avant de les ressortir : le pire est pour demain.
(Et Theresa May ? Allons-nous refermer ce Post sans en
parler ? Oui, la pauvre qui se dépense sans compter et qui se heurte à la
fatigue des négociateurs de Bruxelles ! Comprenez que c’est l’heure de
leur sieste et que ce n’est donc pas le moment de venir les déranger !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire