C'est l'un des symboles des
violences qui ont émaillées la troisième journée de mobilisation des gilets
jaunes samedi. L'Arc de Triomphe, datant du début du XIXe siècle, a été
vandalisé. En plus des graffitis sur les murs extérieurs, des salles
d'exposition ont été dégradées et des œuvres détruites. (Lire ici)
Buste de Marianne (moulage) exposé à l’intérieur
du monument
Parmi toutes les images qui
montrent le monument tagué et souillé celle-ci est une des plus choquantes.
Car ici on a Marianne (où comme on voudra l’appeler, en tout cas un symbole de la Nation), qui appelle au
combat, mais qui est blessée à mort, le crâne ouvert.
Ceux qui ont fait cela n’ont pas
cherché à émettre un message : cette destruction a été commise à l’intérieur
du monument, là où il se remarque le moins. Ils n’ont peut-être pensé à rien,
affairés qu’ils étaient à tout détruire, pires en cela que les islamistes
du musée de Bagdad qui pilonnaient les statues pour imposer une esthétique
musulmane.
Mais nos vandales de dimanche
dernier ont quand même laissé un message, qui nous horrifie avant même qu’on y
réfléchisse : « La Nation française doit être détruite comme l’est
son symbole ». Message d’autant plus fort qu’il ne proclame rien, qu’il ne s’affiche pas en lettres fluo, mais qu’il est une image de la réalité. Et
entre l’image et la réalité, l’écart est minime.
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