« Pour Emmanuel Macron, pas question de prendre des
décisions sous la pression de la violence. Des violences qui, espère-t-on ici à
Buenos Aires, rendront le mouvement moins populaire auprès des Français »
(Valérie Astruc - Lire ici).
Cette thèse est fortement soutenue par les adeptes du
complotisme, très nombreux es jours-ci.
« Avec plus de 4000 CRS, nous serions incapables et de
résister aux manifestants et d’en mettre plus sur le terrain s’il le faut ?
Demain tout Paris serait mis à feu et à sang si les Black blocs le
voulaient ? Non, bien sûr : c’est une manœuvre du pouvoir, qui compte
désolidariser l’opinion publique des gilets jaunes ». La preuve en est qu’aujourd’hui
même certains d’entre eux proposent pour échapper à la violence de se mettre
autour d’une table pour négocier.
Toutefois, la rage des manifestant qui rappelle celle de
certains étudiants de mai-68 donne l’idée que si les citoyens le veulent – sous
la pression de la colère ou d’une idéologie – ils peuvent déstabiliser le
pouvoir – c’est à dire faire La
Révolution ? Et donc, réciproquement, que s’ils ne le font pas,
c’est qu’ils ne veulent pas la faire ? Que la citoyenneté peut quand même
encore dire quelque chose à quelques uns ?
Mais… Peut-être suis-je ici d’un optimisme coupable :
car qui dit que les Gilets-Jaunes veulent agir en citoyens, c’est à dire en
agents politiques soucieux de l’avenir du pays ? Et si ce qu’ils voulaient
c’était non pas prendre pouvoir, mais simplement prendre l’argent ?
Prendre possession du bouton « Distribution
de subvention et de crédit » pour l’activer ? Certains qui sont
un peu plus futés disent que ce boutons ne peut s’activer que si on a d’abord
appuyé sur « Taxes et impôts
spéciaux gros richards ». Sauf qu’on ne trouve pas de commande
stipulant « fermeture de frontière
pour empêcher les riches de prendre la tangente »
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