dimanche 2 décembre 2018

LA VIOLENCE À PARIS ET EN RÉGION, UN ATOUT POUR L’EXÉCUTIF ?

« Pour Emmanuel Macron, pas question de prendre des décisions sous la pression de la violence. Des violences qui, espère-t-on ici à Buenos Aires, rendront le mouvement moins populaire auprès des Français » (Valérie Astruc - Lire ici).

Cette thèse est fortement soutenue par les adeptes du complotisme, très nombreux es jours-ci.
« Avec plus de 4000 CRS, nous serions incapables et de résister aux manifestants et d’en mettre plus sur le terrain s’il le faut ? Demain tout Paris serait mis à feu et à sang si les Black blocs le voulaient ? Non, bien sûr : c’est une manœuvre du pouvoir, qui compte désolidariser l’opinion publique des gilets jaunes ». La preuve en est qu’aujourd’hui même certains d’entre eux proposent pour échapper à la violence de se mettre autour d’une table pour négocier.

Toutefois, la rage des manifestant qui rappelle celle de certains étudiants de mai-68 donne l’idée que si les citoyens le veulent – sous la pression de la colère ou d’une idéologie – ils peuvent déstabiliser le pouvoir – c’est à dire faire La Révolution ? Et donc, réciproquement, que s’ils ne le font pas, c’est qu’ils ne veulent pas la faire ? Que la citoyenneté peut quand même encore dire quelque chose à quelques uns ?

Mais… Peut-être suis-je ici d’un optimisme coupable : car qui dit que les Gilets-Jaunes veulent agir en citoyens, c’est à dire en agents politiques soucieux de l’avenir du pays ? Et si ce qu’ils voulaient c’était non pas prendre pouvoir, mais simplement prendre l’argent ? Prendre possession du bouton « Distribution de subvention et de crédit » pour l’activer ? Certains qui sont un peu plus futés disent que ce boutons ne peut s’activer que si on a d’abord appuyé sur « Taxes et impôts spéciaux gros richards ». Sauf qu’on ne trouve pas de commande stipulant « fermeture de frontière pour empêcher les riches de prendre la tangente »

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