"J'y
pense tous les jours" : entre "deuil" et "quête de
joie", les collapsologues se préparent à "la fin d'un monde"
Convaincus
que la civilisation industrielle court à sa propre perte, ils prônent l'entraide
et la sobriété pour se préparer à vivre après "l'effondrement". (1)
Là, on
s’arrête et on relit : oui, il s’agit bien de se préparer au lendemain de
la fin du monde.
Et moi qui
croyais qu’il n’y avait pas plus de lendemain à cette fin que de veille à la
Création !
Bref :
c’est comme ça, n’en parlons plus.
… Sauf que
l’idée est quand même que le monde peut s’effondrer tout en conservant un
certain degré d’existence, juste de quoi laisser mijoter dans leur
environnement toxique des créatures démunies de tout et livrées à une
souffrance sans espoir. Du coup on se dit que le lendemain de la fin du monde,
c’est l’apocalypse et que les réprouvées iront rôtir en enfer sans jamais avoir
l’espoir d’en sortir, pas même par anéantissement. Car voilà la leçon de ces
élucubration : peut-être que le néant est désirable, peut-être que la mort
sans lendemain des athées est un espoir plus grand que celui de la vie
éternelle.
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(1) On peutlire en effet ceci : « Le monde est menacé, et même déjà secoué, par
"une mosaïque d'effondrements". Par un effet de domino, le monde
capitaliste, la société de consommation, la civilisation industrielle, tels que
nous les connaissons, sont amenés, selon eux, à disparaître, plus ou moins rapidement,
dans les toutes prochaines années ».
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