1. 123456 / 2. password / 3.
123456789 / 4. 12345678 / 5. 12345 / 6. 111111 / 7. 1234567 / 8. sunshine / 9.
qwerty / 10. iloveyou / 11. princess / 12. admin / 13. welcome / 14. 666666 /
15. abc123 / 16. football / 17. 123123 / 18. monkey / 19. 654321 / 20.
!@#$%^&* / 21. charlie / 22. aa123456 / 23. donald / 24. password1 / 25.
qwerty123
(Lu ici)
Je vous laisse savourer cher
lecteur : sûr et certain que vous êtes entrain de découvrir l’un ou
l’autre de vos mots de passe – à moins que ce soit l’un de ceux que vous avez
récemment abandonné ? Mais ce n’est pas si sûr, puisqu’on lit dans
l’article cité que les deux mots en tête de cette liste le sont depuis 10 ans.
Preuve qu’en la matière les gens ont la tête dure : impossible pour eux
d’admettre la nécessité de changer leurs mots de passe lorsque ce sont les
pires combinaisons imaginables.
Et pourquoi cet entêtement ?
Il suffit de lire la liste ci-dessus : ce sont des combinaisons
parfaitement faciles à mémoriser, que leur utilisateur peut sans souci confier
à sa mémoire avec la certitude de le retrouver. Si c’est le prénom de la femme
de l’homme en question, pas de problème. Si c’est la date du mariage, déjà
moins évident… sauf pour le hacker qui dispose de logiciels capable de casser
les codes de Fort Knox, et qui ne mettra pas plus de 3 secondes pour retrouver
la date de cet anniversaire pendant qu’il fera main basse sur les données
prétendument sécurisées dans l’ordinateur.
Je plaide coupable : moi
aussi j’ai des mots de passe lamentables, et je les garde (certains depuis plus
de 15 ans) parce que je refuse d’imposer à ma mémoire la responsabilité de
conserver des données aussi précieuses. Je comprends bien la
contradiction : si ces données sont précieuses alors protégeons-les. Mais
en même temps, si ces données sont importantes alors elles doivent être
disponibles à tout moment ; d’où le risque d’oubli malgré des efforts
surhumains de mémorisation. Car, voilà un signe de notre époque : nous
avons de plus en plus de mots de passe à mémoriser. Déjà voyez combien de
combinaisons vous devez taper sur les digicodes pour entrer chez vous, ou pour
pénétrer chez un ami ; et combien pour payer à la caisse du magasin ?
Et pour utiliser votre smartphone ?
Alors, c’est vrai, les
fabricants de ces machines ont eu conscience du caractère surhumain de l’effort
demandé à la mémoire des utilisateurs. Ils ont remplacé celui-ci par
l’empreinte digitale ; ou par l’image de la rétine ; ou paru une puce
glissée sous la peau (comme pour identifier les bêtes).
Dans ce cas, la sécurité est
améliorée, mais dans le même temps, impossible de partager votre machine avec
quiconque. La sécurité exclut cette possibilité, comme si on devait se méfier
de ses amis de sa femme de ses enfants…
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