C’est Gilles Lellouche, le fils du célèbre cinéaste qui triomphe en ce moment avec son film Le grand bain, qui rapporte cette sortie de son père, répondant aux critiques incessantes de son fils. (Lu ici)
On pourrait dire que cette
formule n’entre pas dans le cadre de mon blog : il s’agit en effet plutôt
d’une citation que d’un évènement d’actualité. Mais aujourd’hui où tout le
monde réfléchit à une formule permettant une sortie de crise, on voit bien que
si le « non » s’affiche partout, c’est le « oui » qui fait
défaut. Et sans dire « oui » à son interlocuteur, comment parvenir à
ce qu’il en fasse autant à son tour ?
Et c’est ça qui heurte le plus, car dans ces combats la haine vient se substituer à l’idéologie. Il ne s’agit plus d’avoir raison, il s’agit d’être le plus fort – Le plus fort non pas pour gouverner, mais d’abord le plus fort pour écraser l’adversaire. Ecoutez les slogans des manifestants : il ne s’agit plus de demander de l’argent (comme autrefois du temps du Général, la foule scandait « Charlot, des sous ! ») : c’est maintenant « Macron, démission ! », sans aucune concession possible. D’ailleurs l’opposition parlementaire explicite ce message tout en conservant son caractère radical : « Il faut dissoudre l’Assemblée nationale ». On en dirait de même pour l’exécutif, engoncé dans une posture qui assimile la moindre concession à un changement de cap.
Et c’est ça qui heurte le plus, car dans ces combats la haine vient se substituer à l’idéologie. Il ne s’agit plus d’avoir raison, il s’agit d’être le plus fort – Le plus fort non pas pour gouverner, mais d’abord le plus fort pour écraser l’adversaire. Ecoutez les slogans des manifestants : il ne s’agit plus de demander de l’argent (comme autrefois du temps du Général, la foule scandait « Charlot, des sous ! ») : c’est maintenant « Macron, démission ! », sans aucune concession possible. D’ailleurs l’opposition parlementaire explicite ce message tout en conservant son caractère radical : « Il faut dissoudre l’Assemblée nationale ». On en dirait de même pour l’exécutif, engoncé dans une posture qui assimile la moindre concession à un changement de cap.
Voilà une période où le
« Non » fleurit partout et où jamais un « Oui » n’apparait.
Je comprends bien qu’on arrive pour négocier avec un air bravache et en bombant
le torse. Mais nos chroniqueurs politiques devraient bien faire un effort d’imagination
et nous donner un aperçu de ce que serait une telle négociation, avec
concession de part et d’autre.
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