Chantal Jouanno, jugeant «parfaitement légitimes» les
interrogations sur les 14.700 euros de salaire mensuel qu'elle perçoit pour
présider l'autorité administrative, a pris la décision suivante : elle
restera présidente de la commission nationale du débat public mais elle
n'assumera pas la mission confiée par le premier ministre pour piloter le grand
débat public.
…
Chantal Jouanno avait observé les fortes réserves émises sur
les avantages des hauts fonctionnaires et autres postes de décideurs financés
par l'argent public. Comment aurait-elle pu ouvrir et incarner un débat d'une
telle ampleur dans ce contexte? Le risque de parasitage était trop grand et il
n'était plus impossible que cette polémique ait également un impact négatif sur
la participation. (Lu ici)
Deux remarques :
- D’abord il semble que la menace de polémique suffise
désormais pour refuser l’affrontement. Serions-nous devant un cas de
pusillanimité excessive ? Ou bien faut-il en déduire que la menace
représentée par la polémique, soutenue par les moyens de diffusion actuels,
décourage à l’avance de l’affrontement ? Cette seconde hypothèse parait
être la bonne.
- Dans ce cas on voudra trouver un pilote du débat qui soit
à l’abri de ce genre de polémique. Quelqu’un qui serait en rouge à la banque
chaque mois ? Qui compterait sou à sou pour vivre dignement ? Soit,
mais qui donc ayant l’étoffe de cette mission aura vécu assez longtemps dans
cette misère, ne voyant son mérite éminent jamais récompensé ni rétribué ?
A part un moine ayant fait vœu de pauvreté, je ne vois pas.
A moins que…
- Ah ! L’abbé Pierre... Il nous manque bien : Lui au moins il aurait parfaitement fait le job
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