« Ce score sans appel
résulte de la coalition entre trois types d’opposants bien distincts : les
travaillistes qui souhaitent renverser Mme May pour déclencher des élections et
parvenir au pouvoir, les pro-européens qui espèrent obtenir un second
référendum, et les partisans d’une rupture franche avec l’UE qui considèrent le
deal de Mme May comme une trahison du Brexit et appellent de leurs vœux un no
deal » - Lu ici.
Comme toujours en politique
la conquête du pouvoir l’emporte sur la question de savoir ce qu’on en fera
quand on l’aura obtenu. Car à voir la coalition qui a bloqué le projet d’accord
sur le brexit, et par là qui ruine l’avenir
de Theresa May en tant que premier ministre, on se doute bien que ces gens-là
ne s’entendront jamais pour exercer le pouvoir. Unis dans la lutte, désunis
dans la victoire. Dès lors, se pose la question de l’intérêt général dans
l’exercice des responsabilités politiques : car voilà des élus qui ont
sans doute promis monts et merveilles pour être élus, et qui arrivés, aux
Communes, ne font rien que dans le but d’y rester.
- Nous, Français, porteurs de
Gilet-jaunes, nous qui sommes le peuple, voilà ce que nous avons à dire à ces politiciens,
qu’ils soient britanniques ou français (ou de n’importe quelle nation, car on
peut croire qu’ils sont partout pareils) : « Ou vous exercez le pouvoir
dans l’intérêt du peuple, ou vous démissionnez sur le champ. A moins que le
peuple ne choisisse lui-même le sort qu’il va vous réserver. »
Voilà : c’est là la
seule situation dans la quelle l’arrogance des G-j me paraît supportable.
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