mardi 15 janvier 2019

LES DÉPUTÉS BRITANNIQUES ONT REJETÉ, À 432 VOIX CONTRE 202, L’ACCORD AVEC BRUXELLES SUR LA SORTIE DU ROYAUME-UNI DE L’UNION EUROPÉENNE

« Ce score sans appel résulte de la coalition entre trois types d’opposants bien distincts : les travaillistes qui souhaitent renverser Mme May pour déclencher des élections et parvenir au pouvoir, les pro-européens qui espèrent obtenir un second référendum, et les partisans d’une rupture franche avec l’UE qui considèrent le deal de Mme May comme une trahison du Brexit et appellent de leurs vœux un no deal » - Lu ici.

Comme toujours en politique la conquête du pouvoir l’emporte sur la question de savoir ce qu’on en fera quand on l’aura obtenu. Car à voir la coalition qui a bloqué le projet d’accord sur le brexit, et par là qui ruine l’avenir de Theresa May en tant que premier ministre, on se doute bien que ces gens-là ne s’entendront jamais pour exercer le pouvoir. Unis dans la lutte, désunis dans la victoire. Dès lors, se pose la question de l’intérêt général dans l’exercice des responsabilités politiques : car voilà des élus qui ont sans doute promis monts et merveilles pour être élus, et qui arrivés, aux Communes, ne font rien que dans le but d’y rester.

- Nous, Français, porteurs de Gilet-jaunes, nous qui sommes le peuple, voilà ce que nous avons à dire à ces politiciens, qu’ils soient britanniques ou français (ou de n’importe quelle nation, car on peut croire qu’ils sont partout pareils) : « Ou vous exercez le pouvoir dans l’intérêt du peuple, ou vous démissionnez sur le champ. A moins que le peuple ne choisisse lui-même le sort qu’il va vous réserver. »

Voilà : c’est là la seule situation dans la quelle l’arrogance des G-j me paraît supportable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire