mercredi 16 janvier 2019

MACRON À GRAND BOURGTHEROULDE: PORTER UN GILET JAUNE ? 135 EUROS D'AMENDE

"L'arrêté pourrait être attaqué en référé devant un tribunal administratif, mais la décision ne serait pas rendue dans la journée de toute façon… En tout cas, les amendes qui pourraient être dressées me semblent contestables devant la justice". (Lire ici)

Autrement dit, la police détient arbitrairement durant quelques heures une personne suspectée de participer à une manifestation interdite, avant de reconnaitre son erreur et de relâcher l’individu alors qu’il n’y a plus rien à manifester. Quant à l’amende de 135 euros pour port d’un vêtement indiquant une volonté de passer outre l’interdiction de manifester, là aussi on la perçoit tout en sachant qu’elle sera remboursée après passage devant un tribunal.

Bref : alors que la justice a pour principe de considérer les contrevenants comme tels si et seulement si des charges sont retenues contre eux, les mesures prises ces jours-ci en son nom sont des mesures de simple police qui ne disent pas leur nom. « Je n’ai pas le droit de vous empêcher de passer, mais je peux le faire quand même, en vous soupçonnant de tel ou tel délit et en vous mettant en garde à vue jusqu’à ce soir, heure à la quelle je vous remettrai en liberté avec nos excuses – et ne demandez rien de plus ! »
On entend à tout bout de champ les politiciens – de l’opposition comme de la majorité – reprocher à leur adversaire « d’instrumentaliser » les violences des manifestations comme celles de la police.
Hé bien, voilà que les juges s’y mettent.

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