"Aller de l’avant non pas pour créer une
église parallèle un peu plus 'divertissante’ ou 'cool’ dans un événement pour
les jeunes, avec tel ou tel élément décoratif, comme si cela vous suffisait
pour vous rendre heureux", a-t-il poursuivi depuis une gigantesque
estrade construite au bord du Pacifique.
Le pape
François, adepte des réseaux sociaux, a manifesté à plusieurs reprises depuis
le début de son pontificat le besoin de réformer l’église sans pour autant
aborder des dossiers sensibles comme le mariage gay, l’avortement, l’euthanasie
ou le sacerdoce des femmes. » (Lire ici)
Déjà, notons
que si le Pape refuse aux jeunes les joyeusetés offertes par les fêtes (allusion
aux Evangélistes), il ne renonce pas pour autant à la « coolitude »
de langage.
Mais surtout,
il affirme qu’une église festive ne saurait donner le bonheur aux fidèles, mais
seulement un divertissement passager et superficiel. Le bonheur, le vrai
bonheur dépend du partage, avec les frères et les sœurs en religion, de la
béatitude d’un cœur rempli de chaleur par la foi. Et comme l’indique notre
article, les gays en attente de se marier, les femmes enceintes en mal
d’enfantement, les malades en phase terminales, ou encore les âmes féminines
qui tendent au sacerdoce peuvent toutes et tous être rassurés : ils n’auront pas à
attendre indéfiniment ces réformes, parce qu'elles ne viendront pas et qu’elles ne doivent pas venir. Car le vrai bonheur, c’est en eux mêmes qu’ils le
trouveront, dans un face à face avec Dieu – qu’ils devront mériter par leur
humilité, repentance et pénitence.
Alors, bien
sur, les Evangélistes, avec leurs fêtes, leurs églises remplies de beaux
chanteurs, leurs prédicateurs qui enflamment les passions avant de faire danser
tout le monde, sont bien plus engageantes. Mais ne s’agit-il pas de la
tentation qui annonce la présence du Malin ?
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