lundi 14 janvier 2019

LE RADAR DU PÉRIPHÉRIQUE DE CHÂLONS INCENDIÉ CETTE NUIT

Le radar fixe installé sur la pénétrante de Châlons dans le sens Troyes-Châlons et flashant les automobilistes au-dessus de 70 km/h a été détruit cette nuit. (1)



Encore un exemple de la difficulté à interpréter correctement la signification de l’agitation qui secoue la société française en ce moment. Car après avoir souligné que ce mouvement était né des problèmes rencontrés par les travailleurs pour tirer de leur labeur un juste pouvoir d’achat (voire de la misère qui affecte les travailleurs pauvres), on a noté que le refus massif des taxes et de l’impôt était, aujourd’hui comme tout au long de l’histoire de France, un des moteurs de la révolte, manifesté bien longtemps avant d’enregistrer les revendications politiques touchant la démocratie représentative.
Car, ce faisant, on a laissé dans l’ombre les actes de vandalisme touchant sur tout le territoire les radars routiers, ruinant ainsi la répression des excès de vitesse. Là on reste perplexe car, si les faits précédents peuvent être classés dans la catégorie des actes citoyens, en est-il de même dans le cas du vandalisme à l’encontre des radars routiers ?
Avant de répondre, prenons garde à la portée de notre réponse : si nous disons que – oui il est légitime de détruire cet instrument de l’exploitation éhontée des automobilistes, alors nous supposons que l’exécutif a utilisé traitreusement l’argument du Bien Public pour taxer l’automobile, « vache à lait » du Trésor Public. Mais si nous répondons – « Non », alors nous acceptons que les excès de vitesse soient repérés, mesurés par ces machines et que ceux qui les commettent soient de mauvais citoyens que l’on a raison de pénaliser. Bien sûr dans le premier cas toute fraude à l’impôt est susceptible d’être justifiée « C’est toujours ça que Macron n’aura pas » dira l’artisan qui travaille au noir, le contribuable qui dissimule des revenus, etc.
Dans le cas contraire vous montrez que la citoyenneté s’accompagne de l’acceptation de l’impôt, des taxes ou des amendes.
Qui êtes-vous, cher lecteur : Monsieur OUI ou monsieur NON ?
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(1) « Si le coût des réparations dépend des dégâts subis et du type de radar, compter par exemple pour un vandalisme léger (du tag à la vitre cassée) 500 euros avec un délai d’intervention d’une à deux semaines, pour le cas précis ici la note s’avère plus salée. Pour en poser un neuf, la facture sera comprise entre 60 000 et 80 000 euros. L’opération prend un mois, voire bien plus. » précise l’article (ici)

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