L'engin chinois envoyé sur la Lune doit notamment mener des
études portant sur les basses fréquences radio, les ressources en minéraux et
la culture des tomates et d'autres plantes. (Lu ici)
Pour moi qui m’ingénie à prendre les infos par le petit bout
de la lorgnette dans le but de montrer que bien des choses s’y révèlent, voilà
comment le génie chinois se montre à nous : dans la polyvalence de son
engin spatial, capable et d’étudier les basses fréquences radio – et la culture
des tomates en apesanteur.
Mais après, que nous importe ? Car enfin, tout le monde
se désintéresse de ce que les chinois veulent faire de leur module lunaire. Ce
qui compte, c’est de voir qu’ils ont été capables de le poser dans un endroit
impossible et de communiquer avec lui. Après qu’ils s’en servent pour étudier
ceci ou cela – la culture des tomates ou la maturation des vins – on s’en fiche
tout à fait. C’est la puissance chinoise qui nous interpelle, et elle se révèle
dans l’exploit technologique qui n’a aucune utilité à signaler à part celle-ci.
Pourtant, cette information n’est pas à mépriser : s’y
révèle le souci de faire de cette expédition un moyen de créer des ressources
nouvelles pour l’humanité : un jour viendra peut-être où l’on exploitera
des minéraux lunaires et où l’on importera des tomates poussées sur la face
cachées de la lune.
On a bien déjà des tomates hors sol, alors pourquoi pas des
tomates hors-terre ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire