« Yves
Lefebvre (Sécrétaire général du syndicat Unité-SGP Police) : Je réponds simplement
à tous ces pseudo bien-pensants que si on n’a pas cet armement intermédiaire,
cet armement non létal, qu’est-ce qui va nous rester ? L’armement létal, l’arme
de poing ou l’armement collectif, appelé fusil d’assaut ? » (Lu ici)
Flash-ball ou
fusil d’assaut ? Trois arguments pour vous aider à choisir votre
arme.
1 – D’abord, il
faut consentir au moindre mal : qu’est-ce donc qu’un œil crevé face à la
balle dans le cœur ?
2 – Second
argument des forces de l’ordre « Ces violences, les manifestants l’ont
bien cherchée : ce sont eux qui ont déclenché les hostilités, ils n’ont
pas à se plaindre de la force qu’on leur oppose. »
3 – Dernière remarque :
les manifestants ont devant eux des forces qui sont celles de l’Etat et qui
disposent donc à ce titre du monopole de la violence légitime.
Cette allusion à
Max Weber (« un Etat est une communauté humaine qui revendique le
monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné » Max Weber – Le savant et le
Politique) remet les idées en place. Car si l’Etat peut revendiquer une telle
prérogative, c’est qu’il incarne à lui seul la souveraineté nationale. Les
Gilets-jaunes qui clament « nous sommes le peuple et c’est pour cela
que nous avons tous les droits que nous souhaitons à commencer par
celui de tout casser si nous sommes en colère, tout profaner y compris l’Arc de
triomphe de l’Etoile » font un contresens total : le peuple est souverain
lorsqu’il vote, il est sujet le reste du temps. Les philosophes des Lumières se
sont creusés la tête pour arriver à faire cohabiter dans le même individu le
gilet-jaune et le contribuable soumis : je vous laisse les relire.
Quant à moi, je me prépare pour le
27, manif des Foulards rouges. Là faudra
pas que les CRS viennent nous casser les c…
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