Jeanne Calment ne serait pas morte en 1997, mais en 1934 et
ce serait sa fille Yvonne qui aurait pris alors son identité jusqu'à sa mort. Faire
passer la fille pour la mère aurait permis d'échapper à l'époque au droit de
succession. Dans les années 90, une compagnie d'assurance aurait elle aussi
émis des doutes sur l'identité de Jeanne Calment. A lire ici
Véritablement rocambolesque cette histoire, ne croyez-vous
pas ? C’est l’exemple parfait de fakenews tout juste bonne pour les
crédules ignorants. Occasion de rappeler tout de même qu’au Japon où de telles
escroqueries se produisent parfois, il s’agit simplement d’une non-dénonciation
de décès, souvent une personne vivant seule et mourant dans son appartement et
que ses héritier laissent ainsi, touchant à leur propre bénéfice la pension de
retraite – du moins tant que la supercherie n’est pas découverte, ce qui peut
prendre plusieurs années.
Et c’est vrai qu’on larmoie lorsque l’actualité nous révèle
comme un fait divers le cas de ces vieilles personnes quasiment momifiées sur
leur lit et que l’employé du gaz découvre 6 mois ou plus après leur décès.
C’est quand même plus réconfortant de penser qu’il s’agit d’une simple
escroquerie et que les héritiers ont à la fois fait l’économie des funérailles
et réussi à empocher la pension des vieux parents.
Et moi, qu’est-ce que j’en pense, me demanderez-vous ?
Je vous répondrai ceci : j’estime qu’à ma mort je n’existe plus et que
donc les vivants peuvent faire ce qu’ils veulent de ma dépouille. Après tout,
selon Pierre Clastres, les indiens Guayakis mangent leurs morts, ce qui permet
à leurs âmes errantes de monter vers le ciel évitant ainsi d’importuner les
vivants. (1)
Moi donc je pense qu’il est sans doute avantageux d’être
considéré comme encore vivant après la mort plutôt que dépecé et rôti. (Les
curieux trouveront méthodologie et recettes culinaires dans l’article cité)
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