L'échec du socialisme
vénézuélien doit servir de leçon : on ne peut redistribuer ce que l'on ne
produit pas. (Lu ici)
Voilà un avertissement bien
marqué à droite : non seulement, la redistribution des richesses doit être
strictement fonction de la production, mais encore le fait de ne pas en tenir
compte est un marqueur de socialisme.
Admettons, même si cette
affirmation est un peu abrupte. Mais ce qui l’est encore plus, c’est la
comparaison que l’on ne peut s’empêcher de faire avec les déclarations
d’Emmanuel Macron devant l’assemblée d’un débat citoyen organisé à
Bourg-de-Péage (Drôme). Evoquant les revendications des gilets-jaunes, demandant
l’augmentation du SMIC, des retraites – et puis celle des minimas sociaux, le
Président répond : « Il faut mettre en face de tout cela les
ressources nécessaires pour les financer. On ne peut donner ce qu’on n’a pas
produit. » S’échauffant un peu, il ajoute : « C’est pas open
bar, les enfants ! »
- Aurions-nous retrouvé cette
bonne vieille opposition droite/gauche qui nous manque tant ? Ou bien
aurions-nous simplement un cas de mépris de l’opinion populaire par
l’élite ? Peut-être. Mais c’est aussi l’invitation à remonter très haut en
amont de ces revendications pour analyser les possibilités de les satisfaire.
Ne pas tenir compte des impôts, des taxes, des aides de l’Etat ; ne pas se
demander ce que les riches font de l’argent qu’on leur laisse accumuler et
comment les pauvres font pour continuer à produire des richesses. Simplement
mettre face à face l’évolution du PIB et celle des salaires
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