vendredi 25 janvier 2019

LE VENEZUELA OU LE SOCIALISME POUR LES NULS

L'échec du socialisme vénézuélien doit servir de leçon : on ne peut redistribuer ce que l'on ne produit pas. (Lu ici)

Voilà un avertissement bien marqué à droite : non seulement, la redistribution des richesses doit être strictement fonction de la production, mais encore le fait de ne pas en tenir compte est un marqueur de socialisme.
Admettons, même si cette affirmation est un peu abrupte. Mais ce qui l’est encore plus, c’est la comparaison que l’on ne peut s’empêcher de faire avec les déclarations d’Emmanuel Macron devant l’assemblée d’un débat citoyen organisé à Bourg-de-Péage (Drôme). Evoquant les revendications des gilets-jaunes, demandant l’augmentation du SMIC, des retraites – et puis celle des minimas sociaux, le Président répond : « Il faut mettre en face de tout cela les ressources nécessaires pour les financer. On ne peut donner ce qu’on n’a pas produit. » S’échauffant un peu, il ajoute : « C’est pas open bar, les enfants ! »


- Aurions-nous retrouvé cette bonne vieille opposition droite/gauche qui nous manque tant ? Ou bien aurions-nous simplement un cas de mépris de l’opinion populaire par l’élite ? Peut-être. Mais c’est aussi l’invitation à remonter très haut en amont de ces revendications pour analyser les possibilités de les satisfaire. Ne pas tenir compte des impôts, des taxes, des aides de l’Etat ; ne pas se demander ce que les riches font de l’argent qu’on leur laisse accumuler et comment les pauvres font pour continuer à produire des richesses. Simplement mettre face à face l’évolution du PIB et celle des salaires

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