Bonjour-bonjour
« Pour sauver la planète, il faut aller jusqu’à la misère ».
Cette phrase a été entendue hier sur un plateau télé prononcée par Jean-Marc Jancovici qui soutenait ainsi que la pauvreté dont on nous menace régulièrement au cas où nous appliquerions les recettes des écolos décroissants est encore bien au-delà des possibilités dont notre planète dispose pour compenser nos prélèvements.
Je n’imagine pas trop la différence entre la pauvreté et la misère, sauf que j’imagine que les pauvres satisfont pauvrement leurs besoins, alors que dans la misère la faim, le froid et la maladie sont au programme. Et encore, j’imagine comme aujourd’hui la misère secourue – par exemple par des plans de sauvetage de l’ONU ; or si Jancovici a raison, pour limiter suffisamment nos prélèvements dans la nature, c’est l’humanité entière qui devra se retrouver à ce niveau. Dès lors, plus personne ne pourra secourir personne.
BRRrrrrrrrr… Comment empêcher que cela n’arrive ?
* D’abord cela n’arrivera jamais, car l’instinct de survie qui est supérieur à tout raisonnement, fera que les plus puissants trucideront tous les individus surnuméraires afin de ramener la masse humaine au niveau de ce qu’elle peut raisonnablement demander à la nature.
Les nazis seraient-ils l'avenir de l'humanité ?
* Pas forcement car il ne faudrait pas oublier que le rapport de l’homme à la nature est médié par le niveau culturel et technique. Par exemple, quand les premiers européens arrivèrent en Australie on admet que l’île-continent comportait 500000 habitants. Autrement dit l’Australie pouvait nourrir un demi-million d’humains en fonction des techniques des chasseurs-cueilleurs encore dominantes à l’époque. Quelques siècles plus tard l’Australie comporte comme on le sait un peu plus de 25 millions d’habitants et on n’entend pas dire que ce soit un problème de nourrir tous ces gens.
Le niveau technique d’une population est déterminant dans la recherche de sa densité maximum, et à l’échelle des ressources de la planète le problème quoique différent revient à ça : comment exploiter les ressources naturelle sans empêcher leur renouvellement ?
Nous voilà ramenés à la transition écologique : c’est plutôt rassurant, non ?
…. Sauf que l’alternative c’est l’holocauste
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