Bonjour-bonjour
La nouvelle est reprise périodiquement depuis quelques semaines : Londres se proposerait d’envoyer les migrants indésirables sur son sol non pas dans leur pays d’origine, mais au Rwanda qui accepterait de les accueillir comme réfugiés. Sur la réalité de la situation au Rwanda pour les réfugiés déjà installés, lire ici cette info qui date de septembre.
Bien entendu l’accord des intéressés ne serait pas requis, puisque le pays hôte déclare être prêt à les accueillir à bras ouvert – sous réserve qu’ils soient travailleurs car il n’est bien sûr pas question de les laisser flemmarder dans un pays qui les reçoit comme de futurs citoyens.
A certains égard ce projet rappelle le régime nazi qui, à ses débuts, songeait à déporter les juifs quelque part en Europe centrale, puis à Madagascar. On sait ce qu’il en fut et aujourd’hui la Cour européenne des droits de l’homme bloque le projet, mais on sait qu’après tout les britanniques ne font jamais que ce qu’ils veulent. D’ailleurs on cite comme modèle très inspirant l’Australie qui a déjà choisi cette « solution » pour se débarrasser les migrants indésirables (Lire ici).
- Après tout ce qu’on a dit de ce projet, le seul commentaire qui me vienne, c’est que ces hommes et ces femmes sont désormais des objets dont on fait à peu près ce qu’on veut. On ne cherche certes pas à les anéantir, mais on se permet de les utiliser comme épouvantail propres à décourager les futurs candidats à la migration.
- On évoquait Hitler mais c’est plutôt à Staline qu’il faudrait maintenant penser, avec ses déplacements massifs de populations. En tout cas, ce projet londonien est à n’en pas douter un test pour l’avenir qui nous promet 700 millions de réfugiés climatiques.
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