Bonjour-bonjour
Retour sur l’affaire de la suppression de la corrida. J’ai bien sûr pris connaissance du retrait du projet de loi, mais je pense que ça va revenir agrémenté d’autres interdictions concernant la chasse, la pêche – et puis le commerce des animaux, etc.
- Je ne cherche pas à réchauffer le contenu de ce Post déjà consacré au sujet, mais plutôt à réfléchir sur le thème de l’amour porté à des animaux pourtant destinés à finir dans les assiettes des humains – ceux-là même qui les aiment tant.
Les éleveurs sont les premiers concernés, eux qui donnent à leurs vaches des petits noms charmants et qui vont leur faire un petit câlin en allant les traire – avant de les confier à l’équarrisseur.
Voilà une occasion de revenir sur cet étrange accouplement de l’amour et de la mort – d’Éros et de Thanatos pour parler comme les freudiens.
Si Éros rassemble et multiplie les êtres, Thanatos les détruit et les disperse : aucune possibilité de faire une synthèse des deux, c’est le « en même temps » qui prévaut. Seulement cette réunion doit être fondée sur quelque chose si on veut que ce soit crédible. Ici, par exemple, que cette contradiction envers les animaux soit inscrite dans la nature humaine. C’est cette fêlure qui expliquerait que les manadiers pleurent sur la disparition des taureaux de combats, qui suivrait inéluctablement la disparition des corridas, et puis jouissent en plantant leur épée dans le cœur de ces si belles bêtes.
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