vendredi 12 octobre 2018

BREXIT : VERS DES CONTRÔLES ADMINISTRATIFS ENTRE LA GRANDE-BRETAGNE ET L’IRLANDE DU NORD ?

Vous avez remarqué le « point d’interrogation » ? Il signifie, certes, que la négociation hésite encore à la solution à retenir pour concrétiser le Brexit tout en sauvegardant les frontières et en pérennisant leur absence (hum…). A lire
Mais ça va plus loin – Ce qui se passe, c’est qu’on est en présence d’un véritable dilemme.
(Dilemme – Subst. masc. : Nécessité dans laquelle se trouve une personne de devoir choisir entre les deux termes contradictoires et également insatisfaisants d'une alternative.)
Il s’agit bien de ça, puisque quoique fassent les britanniques, et sauf à obliger l’Union européenne à accepter l’effacement de frontière pourtant imposées par le retour d’une séparation entre Grande-Bretagne et l’Europe, ni les séparatistes irlandais, ni les unionistes ne sont près à déposer les armes.
Pire encore : la solution prônée par la commission de Michel Barnier propose de mettre des contrôleurs ( certes discrets) loin des frontières, mais quand même à l’intérieur du territoire anglais et de l’Ulster. Autrement dit, pour se séparer de l’Union européenne et récupérer sa souveraineté, l’Union britannique est obligée… de laisser opérer, en dehors de son contrôle des agents européens ?

Alors ? Theresa May est en posture idéale pour poursuivre les  négociations : qui donc va lui ravir son poste ? Je sais bien que des têtes brûlées comme Boris Johnson sont prêtes à tout bousculer pour repartir sur de nouvelles bases. Mais en auront-elles le temps ? A Bruxelles on agite la montre : la fin de partie est proche et tout le monde le sait, même ceux qui font mine de ne pas réfléchir plus qu’au delà de leurs passions.

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