Vous avez remarqué le « point
d’interrogation » ? Il signifie, certes, que la négociation hésite encore
à la solution à retenir pour concrétiser le Brexit tout en sauvegardant les
frontières et en pérennisant leur absence (hum…). A lire
Mais ça va plus loin – Ce qui se passe, c’est qu’on est en
présence d’un véritable dilemme.
(Dilemme – Subst. masc. :
Nécessité dans laquelle se trouve une personne de devoir choisir entre les deux
termes contradictoires et également insatisfaisants d'une alternative.)
Il s’agit bien de ça, puisque quoique fassent les
britanniques, et sauf à obliger l’Union européenne à accepter l’effacement de
frontière pourtant imposées par le retour d’une séparation entre
Grande-Bretagne et l’Europe, ni les séparatistes irlandais, ni les unionistes
ne sont près à déposer les armes.
Pire encore : la solution prônée par la commission de
Michel Barnier propose de mettre des contrôleurs ( certes discrets) loin des
frontières, mais quand même à l’intérieur du territoire anglais et de l’Ulster.
Autrement dit, pour se séparer de l’Union européenne et récupérer sa
souveraineté, l’Union britannique est obligée… de laisser opérer, en dehors de
son contrôle des agents européens ?
Alors ? Theresa May est en posture idéale pour
poursuivre les négociations : qui
donc va lui ravir son poste ? Je sais bien que des têtes brûlées comme
Boris Johnson sont prêtes à tout bousculer pour repartir sur de nouvelles
bases. Mais en auront-elles le temps ? A Bruxelles on agite la
montre : la fin de partie est proche et tout le monde le sait, même ceux
qui font mine de ne pas réfléchir plus qu’au delà de leurs passions.
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