vendredi 5 octobre 2018

EN DIRECT - HOMMAGE NATIONAL À CHARLES AZNAVOUR : LA FRANCE REND HOMMAGE À UN DES SES ENFANTS CHÉRIS AUX INVALIDES

Hommage national : "La poésie de Charles Aznavour appartient au peuple, et les Invalides, ce n'est pas le peuple" (ici)
Le chanteur Hugues Aufray estime sur franceinfo qu'il aurait fallu organiser "une traversée de Paris" à pied, en partant des Invalides.

Emmanuel Macron se lâche face aux retraités : "Le pays se tiendrait autrement" si on arrêtait de "se plaindre" (Ici)
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Voilà : toute la France est là – à se plaindre oui, toujours et de tout. Les retraités se plaignent qu’on réduise leur pouvoir d’achat ; les fans de Charles Aznavour qu’on lui réserve un hommage protocolaire plutôt que populaire. Et puis quoi encore ?
Il y a un paradoxe français qu’on connaît bien mais qu’on oublie fréquemment : c’est les français sont à la fois des adeptes des « Droits de l’homme » qui impliquent que chacun soit considéré de façon abstraite comme un individu caractérisé par des facultés universelles : volonté, raison, goût du bonheur. Et en même temps, le français apparaît comme méfiant, voire rétif à l’égard du pouvoir centralisé, à la recherche de libertés locales plutôt que de libertés universelles.
Le raisonnement est facile : chacun de nous réclame que ses volontés soient reconnues comme liberté universelle : ce que je veux tout le monde doit pouvoir le vouloir. Sauf qu’une telle revendication n’est possible que dans certains cas, très rares et à des conditions très particulières. Du coup nous apparaissons en effet comme la tribu de Bretons (ou d’Arvernes) entêtée et refusant de se soumettre.

Et comme dans l’histoire de la France, la résistance a parfois été remplacée par la collaboration, personne ne s’y retrouve.

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