lundi 15 octobre 2018

EVALUATIONS SCOLAIRES : UN ÉLÈVE DE CE1 SUR DEUX A DES DIFFICULTÉS EN CALCUL MENTAL

Jean-Michel Blanquer a dévoilé dimanche 14 octobre à 20 Minutes les résultats des évaluations nationales au début de CP et de CE1. Selon ces évaluations, 23 % des élèves en début de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu’elles produisent et « 8 % ont des difficultés à reconnaître les nombres dictés ». « Concernant les élèves en début de CE1, 30 % lisent moins de trente mots par minute, alors que l’objectif national est de cinquante mots. Un élève sur deux (49 %) a des difficultés en calcul mental et 47 % ont des soucis pour résoudre des problèmes », poursuit M. Blanquer. (Lu ici)

- « Hé bien voilà où ça mène les vacances scolaires ! Le peu que les élèves auront appris en juin, ils l’auront oublié en septembre. Et si ce qu’ils ont appris en janvier reste acquis en mars, on a la preuve que la continuité de l’effort est seul payant. Nos enfants, lorsqu’ils  sortent de l’école, ne sont-ils pas comme des barbares qui jettent par dessus bord le bagage difficilement acquis avec les efforts de leurs profs ? »
Les pédagogues disaient autrefois qu’en terme de rythme scolaire, le mieux est 5 semaines de classes et 2 semaines de vacances. Or, les « Grandes vacances », c’est 8 à 10 semaines de pose, et du coup la reprise est forcément en retrait par rapport à l’arrêt, alors que la bonne méthode supposerait un « tuilage » du nouveau développé à partir d’une brève évocation de l’ancien.
- Imaginez que le ministère annonce un tel changement : pas plus de 2 semaines de vacances consécutives, y compris pendant les mois d’été.
Qui donc selon vous va lever des barricades dans les rues pour refuser un tel changement ? Les profs ? Bien sûr, ils seront les premiers à dire qu’ils ont choisi ce métier pour les vacances… Hum…

Et puis – surtout les lobbies du tourisme, des gérants de campings et organisateurs de vacances à Palma de Majorque. J’ose dire qu’ils seront soutenus par ceux qui s’apprètent à venir dans ces lieux enchanteurs tout l’été – je veux dire : les parents.

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