mercredi 10 octobre 2018

LES RISQUES S'AMPLIFIENT SUR LA CROISSANCE MONDIALE SELON LE FMI

Le Fonds monétaire a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie mondiale. Le PIB devrait s'établir à 3,7% pour 2018 et 2019 à l'échelle de la planète. La surenchère des mesures protectionnistes et la situation des émergents inquiètent particulièrement les économistes de l'institution. (Lu ici)

Prévision de croissance en baisse… Et alors ?
Oui : et alors ? Faut-il s’en désoler comme le laisse supposer l’article, ou au contraire s’en réjouir, puisque c’est un peu moins de ressources qui vont être arrachées à notre bonne vieille terre – et un peu moins de saloperies recrachées dans son atmosphère.
Si nous avons bien compris les avertissements et les alarmes déployé.e.s durant ce week-end, il faut en effet s’attendre à ce que tous les standards économiques soient bouleversés par l’évolution climatique : qu’on maintienne notre standard d’activité actuel, et ils changeront de toute façon (et même à notre corps défendant) ; ou bien si nous nous engageons dans la décroissance, nous préparons un choc de réduction de l’emploi.


Ah… La décroissance ! Quel joli mot et combien il a fait rêver… Dès les années 70, le Club de Rome annonçait que l’avenir tenait dans le blocage puis la réduction de l’activité économique, faisant mine d’ignorer qu’à production constante la productivité continuant d’augmenter, le chômage en ferait tout autant. Sauf à revenir à des modes de production archaïques (ou, comme on dit aujourd’hui : « respectueux de la nature »). Voilà donc un concept qui fait retour, non plus issu de cerveaux embrumés par des fumées illicites, mais bien de l’observation du terrain… et des fumées de nos usines.

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