Le Fonds
monétaire a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'économie
mondiale. Le PIB devrait s'établir à 3,7% pour 2018 et 2019 à l'échelle de la
planète. La surenchère des mesures protectionnistes et la situation des
émergents inquiètent particulièrement les économistes de l'institution. (Lu ici)
Prévision de croissance en baisse… Et alors ?
Oui : et alors ? Faut-il s’en désoler
comme le laisse supposer l’article, ou au contraire s’en réjouir, puisque c’est
un peu moins de ressources qui vont être arrachées à notre bonne vieille terre –
et un peu moins de saloperies recrachées dans son atmosphère.
Si nous avons
bien compris les avertissements et les alarmes déployé.e.s durant ce week-end,
il faut en effet s’attendre à ce que tous les standards économiques soient
bouleversés par l’évolution climatique : qu’on maintienne notre standard d’activité
actuel, et ils changeront de toute façon (et même à notre corps défendant) ; ou bien si nous nous engageons dans la décroissance,
nous préparons un choc de réduction de l’emploi.
Ah… La
décroissance ! Quel joli mot et combien il a fait rêver… Dès les années
70, le Club de Rome annonçait que l’avenir tenait dans le blocage puis la
réduction de l’activité économique, faisant mine d’ignorer qu’à production
constante la productivité continuant d’augmenter, le chômage en ferait tout
autant. Sauf à revenir à des modes de production archaïques (ou, comme on dit
aujourd’hui : « respectueux de la nature »). Voilà donc un
concept qui fait retour, non plus issu de cerveaux embrumés par des fumées
illicites, mais bien de l’observation du terrain… et des fumées de nos usines.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire