Une fillette
de 4 ans agressée par 3 garçons du même
âge qui l’auraient déshabillée et fait subir
une « pénétration digitale ». Lu ici.
Perversion
limitée à un cas exceptionnel ou bien effet de la corruption exercée par la
diffusion de la pornographie sur le net ? Je pencherais plutôt pour la
seconde hypothèse sans savoir si je traduis par là un pessimisme plus ou moins
grave.
Car ce qui se
montre c’est, comme avec la pornographie ordinaire, l’indifférence totale à
l’égard d’autrui. Qu’importe ce qu’il ou elle ressent ? Qu’importe que les
sentiments soient joués ou ressentis vraiment ? L’autre n’est plus qu’un
objet – ou comme le disent crûment les partenaires du porno : « un
bout de barbaque » – dont la seule qualité est la disponibilité.
Une fois qu’on
aura pleuré un bon coup sur l’horreur des gestes dont cette petite fille a été
victime, songeons à la situation dans son ensemble – y compris les garçons de 4
ans – et imaginons que c’est là, dans ces situations, qu’ils apprennent à vivre
ensemble.
Et c’est là qu’on peut tirer les mouchoirs.
Et c’est là qu’on peut tirer les mouchoirs.
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