Quand les
policiers sont arrivés mardi 16 octobre à 7 heures du matin au domicile de
l'élu marseillais, ils sont tombés nez-à-nez avec Sophia Chikirou.
"Le patron de La France insoumise et la
communicante entretiennent en réalité de longue date, selon nos informations,
une relation extra-professionnelle. Celle-ci pourrait relever de la seule vie
privée des deux intéressés mais prend désormais, à la lueur des investigations
judiciaires, une dimension d'intérêt général", écrit Médiapart.
Celle-ci
pourrait relever de la seule vie privée des deux intéressés mais prend
désormais, à la lueur des investigations judiciaires, une dimension d'intérêt
général", écrit Médiapart.
Conclusion ?
"De
fait, si l'enquête devait confirmer le soupçon qui a présidé à son ouverture,
cela signifierait que les sommes incriminées perçues par Mme Chikirou
l'auraient été à l'occasion d'une campagne présidentielle dirigée par un homme politique
avec lequel elle partage une relation intime régulière", écrit Médiapart.
(A lire ici)
Jean-Luc
Mélenchon dénonce cette presse de caniveau qui n’a que de la fange nauséabonde
à brasser. Toutefois, attardons-nous un peu, et demandons-nous quelle est la
frontière infranchissable qui sépare la vie privée de la vie publique. On
imagine facilement que le contenu des faits signifient bien cet écart entre
l’intime et la public : savoir qui est au saut du lit déjà installée chez
vous, au point de supposer qu’elle y a passé la nuit ne relève pas du
publiable, et donc ne devrai pas être retenu. Sauf que…la distinction oppose
également ce qui relève de l’enquête et ce qui n’en relève pas.
Comme le fait
observer le commentaire Médiapart reproduit ci-dessus, madame Chikirou a été
simultanément prestataire de services de communication pour le candidat
Mélenchon, dont par ailleurs elle partage la vie privée. Comment disséquer ces évènements
de sorte que le privé reste du côté obscur de l’enquête ?
Le problème on
le voit bien, c’est qu’un homme public ne cesse jamais d’être public. Il peut,
rentrer chez lui, enlever ses bottes et se considérer libre de faire ce qu’il
veut sans que personne ne s’en soucie, mais c’est sans compter sur les aléas de
la vie publique : qu’un paparazzi le surprenne partant rejoindre sa
maitresse, ou, qu’à l’heure du laitier des policiers envahissent son
appartement et d’un coup tout l’intime devienne public.
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