Le chef de l'État répond ce dimanche 30 septembre à Marine
Le Pen, qui dénonce une photo sur laquelle il a posé la veille avec deux jeunes
hommes dont un fait geste déplacé.
« Le premier jeune sur la photo, chez qui il s'était
invité, est récemment sorti de prison pour braquage et il l'avait enjoint
samedi 29 septembre à trouver du travail. Le second, qui fait le geste déplacé,
"est en CAP, il fait des études", a précisé Emmanuel Macron, dont
l'objectif, dit-il "est d'aider cette jeunesse". "On ne tirera
rien des discours de haine", a poursuivi le chef de l'État, et "il
faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu'elle est d'une certaine
couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n'y a rien à en tirer",
a-t-il insisté. »
« "Marine Le Pen n'est pas avec le peuple", a
poursuivi Emmanuel Macron. "Marine Le Pen, c'est l'extrême droite, et
l'extrême droite ce n'est pas le peuple. Je suis président de la République et
je ne laisserai à personne le peuple", a assuré Emmanuel Macron. »
(Lu ici)
Volonté de ridiculiser l’autorité du Président de la
République, où reflexe bêta du gamin qui pour se rendre intéressant fait des cornes derrière la tête du
grand-père sur la photo de famille ? Qui le dira ?...
Reste qu’on doit regretter le manque de lucidité de ce jeune
homme, qui ne comprend pas la chance que représente cet homme en chemise
blanche. Lors d’un cas précédent un jeune chômeur a
trouvé d’un seul coup du travail, sans même que le Président ait besoin de
« traverser la rue ». Oui, le pouvoir thaumaturgique des rois de
France prétendait guérir les écrouelles ; celui de Notre Prédisent guérit
du chômage. Autant dire qu’on l’attend un peu partout avec impatience…
Une autre remarque qui trotte dans ma tête : on lit un
peu partout que cette rencontre qui n’était pas préparée a eu lieu alors qu’une
averse détrempait le cortège. Emmanuel Macron est parti se mettre à l’abri en
courant et s’est du coup invité dans un appartement d’un pauvre immeuble d'un pauvre quartier. Son service d’ordre l’a perdu de vue l’espace d’un instant et
le voilà sans protection au milieu de ces gens que personne ne connaît et qui
auraient pu sans difficulté le malmener.
- Première
remarque : le service d’ordre avait perdu le contact, mais pas les
photographes et journalistes accrédités.
- Deuxième
remarque : ce qui manque à la sécurité du Président c’est quelqu’un
comme Benalla : lui ne se serait pas laissé semer si facilement !
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