jeudi 11 octobre 2018

MÉGOTS DE CIGARETTES: LA RÉGION DE BRUXELLES ENVOIE LA FACTURE À L'INDUSTRIE DU TABAC

La région de Bruxelles a demandé à l'industrie du tabac de régler les frais liés à la collecte des mégots de cigarettes jetés dans la rue, qui représentent une part croissante des déchets, dans un courrier dont l'AFP a obtenu copie mardi.
La lettre a été adressée lundi à la filiale Benelux du géant américain Philip Morris et à deux fédérations belges de fabricants (Cimabel pour les cigarettes et Fetabel pour le tabac).
Elle sollicite la participation à des frais déjà engagés de quelque 200.000 euros, ainsi que le financement de futures actions "dans une logique de partenariat pérenne". Lu ici.

« Logique de partenariat pérenne » : quésaco ?
- Déjà, observons qu’il s’agit de mettre en relation le producteur (de futurs mégots) et le consommateur -  en l’occurrence, et puisque le fumeur ne mange pas ses vieux mégots, le ramasseur de clops.
Autrement dit, le fabricant de cigarettes a sans le vouloir aussi fabriqué des vieux mégots de cigarettes – dont il a la charge. Après tout, personne n’a voulu acheter ces mégots, et le fumeur, s’il le pouvait en déduirait bien le prix de celui du paquet.
- Partenariat pérenne : le vendeur est partenaire du service de nettoyage : la place doit rester nette après comme avant ; à charge pour le fabricant de concevoir son produit de sorte qu’il n’encombre pas le terrain après usage. Peut-être inventer des mégots qui se délitent rapidement avec l’eau de pluie ? Ou bien qui, mélangés avec un parfum de vanille pourraient se grignoter pour passer le temps ? A quand les sceaux de mégots à picorer au ciné à la place des sceaux de pop-corn ?

Au fond rien de bien original ici : les fabricants d’automobiles, tout comme ceux qui font des canettes de coca investissent dans le recyclage des déchets que sont devenus leurs produits.

Le seul moyen d’éviter cela, c’est de supprimer la phase déchet. Une voiture dont les pneus se régénèreraient au fur et à mesure de leur usure ; des canettes qui se digèreraient toutes seules en se vidant.
Justement, puisqu’on parle d’auto-transformation : imaginez une invention permettant à certains produit en plastique de se modifier à température ambiante de sorte qu’en ressortant les produits d’une boite à déchet, on ait quelque chose de propre et de neuf (même si ce n’est pas le même qu’on y avait introduit).


Mon cerveau encore un peu embrumé me le susurre : une boite marquée dessus « Préservatifs usagés » Vous savez ce qui va entrer là dedans. Mais imaginez-vous ce qui pourrait, grâce à cette innovation, en ressortir ?

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