La région de
Bruxelles a demandé à l'industrie du tabac de régler les frais liés à la
collecte des mégots de cigarettes jetés dans la rue, qui représentent une part croissante
des déchets, dans un courrier dont l'AFP a obtenu copie mardi.
La lettre a
été adressée lundi à la filiale Benelux du géant américain Philip Morris et à
deux fédérations belges de fabricants (Cimabel pour les cigarettes et Fetabel
pour le tabac).
Elle
sollicite la participation à des frais déjà engagés de quelque 200.000 euros,
ainsi que le financement de futures actions "dans une logique de
partenariat pérenne". Lu ici.
« Logique de partenariat pérenne » :
quésaco ?
- Déjà,
observons qu’il s’agit de mettre en relation le producteur (de futurs mégots)
et le consommateur - en l’occurrence, et
puisque le fumeur ne mange pas ses vieux mégots, le ramasseur de clops.
Autrement
dit, le fabricant de cigarettes a sans le vouloir aussi fabriqué des vieux
mégots de cigarettes – dont il a la charge. Après tout, personne n’a voulu
acheter ces mégots, et le fumeur, s’il le pouvait en déduirait bien le prix de
celui du paquet.
- Partenariat
pérenne : le vendeur est partenaire du service de nettoyage : la
place doit rester nette après comme avant ; à charge pour le fabricant de
concevoir son produit de sorte qu’il n’encombre pas le terrain après usage.
Peut-être inventer des mégots qui se délitent rapidement avec l’eau de
pluie ? Ou bien qui, mélangés avec un parfum de vanille pourraient se
grignoter pour passer le temps ? A quand les sceaux de mégots à picorer au
ciné à la place des sceaux de pop-corn ?
Au fond rien de
bien original ici : les fabricants d’automobiles, tout comme ceux qui font
des canettes de coca investissent dans le recyclage des déchets que sont
devenus leurs produits.
Le seul moyen
d’éviter cela, c’est de supprimer la phase déchet. Une voiture dont les pneus
se régénèreraient au fur et à mesure de leur usure ; des canettes qui se
digèreraient toutes seules en se vidant.
Justement,
puisqu’on parle d’auto-transformation : imaginez une invention permettant
à certains produit en plastique de se modifier à température ambiante de sorte
qu’en ressortant les produits d’une boite à déchet, on ait quelque chose de
propre et de neuf (même si ce n’est pas le même qu’on y avait introduit).
Mon cerveau
encore un peu embrumé me le susurre : une boite marquée dessus « Préservatifs
usagés » Vous savez ce qui va entrer là dedans. Mais imaginez-vous ce qui
pourrait, grâce à cette innovation, en ressortir ?
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