Tariq Ramadan
a reconnu avoir eu des "relations consenties" avec ses accusatrices
mais continue de nier les avoir violées. Sur BFMTV ce lundi, son avocat affirme
que Tariq Ramadan a été accusé trop vite et demande à nouveau à ce que son
client sorte de détention. (Lu ici)
"Il a menti pendant près d'un an parce qu'il
n' a pas eu le choix" a affirmé l'avocat de Tariq Ramadan sur BFMTV ce
lundi soir, avant d'indiquer qu'il avait déposé une quatrième demande de remise
en liberté pour son client, accusé de viol par deux femmes.
1 – Le
mensonge peut être contraint : il suffit pour cela que ce soit le seul
propos audible, comme si, placé dans une alternative sèche le
« oui », et le « non », le mensonge soit la seul position
acceptable, sachant que la vérité est quelque part entre ces deux pôles.
2 – « Depuis ce que l'on a appelé le
mouvement de libération de la parole de la femme, il faut aussi penser à la
libération de la parole des hommes qui sont mis en cause » a soutenu
l’avocat.
Alors là, on
se tort de rire. Car Tariq Ramadan est connu pour ses prêches encensant la
chasteté comme seule attitude compatible avec l’Islam. Et voilà qu’on nous
dit : « Oui, mais à présent, place à la liberté de la parole, donc à
la vérité ! Il n’y a que ça qui soit juste !
Et donc,
monsieur Ramadan peut librement – car c’est un homme libre ! – nous
raconter comment il allait copuler à droite et à gauche : ça ce sont des
faits. » Autrement dit, pour vivre en bon musulman, il faut déjà ne plus mentir,
dire la vérité telle qu’elle est. Après que les prêches trouvent leur place,
pourquoi pas ?
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