Les chinois ont le même problème que nous : comment
« rééduquer » « déradicaliser » les musulmans tentés par le
jihad et le terrorisme ?
Comme vous le savez chez nous la déradicalisation, ça ne marche
pas. On finit par avoir sur les bras des hommes et des femmes qui n’attendent
que l’occasion de passer à l’action, y compris au sacrifice de leur vie, car
Allah sait récompenser les héros de l’Islam morts en combattant l’infidèle.
C’est là que les camps d’internement chinois interviennent.
Lisons la déclaration de Shohrat Zakir, le numéro deux du Parti communiste
chinois (PCC) de cette province :
« Shohrat Zakir
assure que les «stagiaires» sont traités avec respect et «humanité» et que les
établissements veillent à leur bien-être (nourriture, diététique, salles de
cinéma, activités sportives et culturelles..) «Beaucoup de stagiaires ont dit
qu'ils étaient auparavant en proie à des pensées extrémistes et n'avaient
jamais participé à de telles activités, mais ils ont maintenant compris que la
vie pouvait être riche et variée», affirme-t-il. » (lu ici)
Voilà la solution inventée par les chinois : persuader
les islamistes radicaux que la vie dans un camp d’internement est plus heureuse
que dans une communauté musulmane.
Hé oui… Au fond, la vie d’un musulman qui consacre son
existence à Allah est fortement monotone : toujours les
mêmes prières, toujours la même lecture, toujours la même
concentration spirituelle. Alors que dans les camps chinois, ils trouvent ciné,
activités sportives, débats culturels… Finie l’étude de la pensée du
grand-Timonier, place aux films de sabres.
On se dit que, certes, on n’est pas des chinois… mais leur
idée peut quand même s’adapter à notre culture.
Au lieu de bassiner les musulmans avec du Victor Hugo diffusé
en continu dans leur cellule, ou bien des diatribes de Voltaire, mettons à leur
disposition une console de jeu, avec baston orienté contre tout ce qui
ressemble à un musulman. Imaginons dans des lieux communs une terrasse pour le
thé à la menthe, paisiblement animée par des intellectuels laïques musulman (?). Pour ceux qui resteraient encore attachés aux
pratiques communautaires, laissons les à leurs prières mais arrangeons-nous
pour que s’y mêlent les hommes et les femmes.
Tout cela est peut-être grossier, mais c’est l’idée qui
compte
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