jeudi 18 octobre 2018

LA CHINE DÉFEND SON PROGRAMME D'INTERNEMENT DE MUSULMANS

Les chinois ont le même problème que nous : comment « rééduquer » « déradicaliser » les musulmans tentés par le jihad et le terrorisme ?
Comme vous le savez chez nous la déradicalisation, ça ne marche pas. On finit par avoir sur les bras des hommes et des femmes qui n’attendent que l’occasion de passer à l’action, y compris au sacrifice de leur vie, car Allah sait récompenser les héros de l’Islam morts en combattant l’infidèle.
C’est là que les camps d’internement chinois interviennent. Lisons la déclaration de Shohrat Zakir, le numéro deux du Parti communiste chinois (PCC) de cette province :
« Shohrat Zakir assure que les «stagiaires» sont traités avec respect et «humanité» et que les établissements veillent à leur bien-être (nourriture, diététique, salles de cinéma, activités sportives et culturelles..) «Beaucoup de stagiaires ont dit qu'ils étaient auparavant en proie à des pensées extrémistes et n'avaient jamais participé à de telles activités, mais ils ont maintenant compris que la vie pouvait être riche et variée», affirme-t-il. » (lu ici)
Voilà la solution inventée par les chinois : persuader les islamistes radicaux que la vie dans un camp d’internement est plus heureuse que dans une communauté musulmane.
Hé oui… Au fond, la vie d’un musulman qui consacre son existence à Allah est fortement monotone : toujours les mêmes prières, toujours la même lecture, toujours la même concentration spirituelle. Alors que dans les camps chinois, ils trouvent ciné, activités sportives, débats culturels… Finie l’étude de la pensée du grand-Timonier, place aux films de sabres.

On se dit que, certes, on n’est pas des chinois… mais leur idée peut quand même s’adapter à notre culture.
Au lieu de bassiner les musulmans avec du Victor Hugo diffusé en continu dans leur cellule, ou bien des diatribes de Voltaire, mettons à leur disposition une console de jeu, avec baston orienté contre tout ce qui ressemble à un musulman. Imaginons dans des lieux communs une terrasse pour le thé à la menthe, paisiblement animée par des intellectuels laïques musulman (?). Pour ceux qui resteraient encore attachés aux pratiques communautaires, laissons les à leurs prières mais arrangeons-nous pour que s’y mêlent les hommes et les femmes.

Tout cela est peut-être grossier, mais c’est l’idée qui compte

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