Wojciech
Janowski est "coupable d'avoir commandité l'assassinat" de sa
belle-mère, la milliardaire monégasque Hélène Pastor, a affirmé mardi devant
les assises des Bouches-du-Rhône son avocat Eric Dupond-Moretti, prenant le contrepied de son client, qui nie
depuis le début de son procès. Lu ici
Le principal
incriminé dans l’assassinat de Hélène Pastor est « balancé » durant le
procès par… son avocat. Et pas n’importe lequel : il s’agit de maitre
Dupond-Moretti, dont le sang-froid est à toute épreuve. Bien sûr s’il a forcé
cet aveu c’était essentiellement pour demander aux jurés de l’acquitter de …
l’assassinat du chauffeur qui s’est ramassé quelques projectiles fatals.
Mais avant
tout écoutons les propos de l’avocat s’adressant aux jurés : « Ces
mots que vous attendiez de lui sortent de ma bouche. Ces mots, il a tenté de
les exprimer, il a voulu s'exprimer mais n'a pas été cru, il s'est vu opposer
tout au long de la procédure un mépris permanent, un mépris de classe » Ça
c’est du Dupond-Moretti tout craché, car au cœur de la plaidoirie on trouve
l’implacable mécanisme de domination et d’humiliation des faibles.
C’est bien
beau, mais quand même : je croyais moi, que la ligne de défense était
choisie par l’accusé, en accord avec son avocat, et que jamais elle ne pouvait
changer en cours de procès. C’est que j’ai sans doute mal écouté la défense.
Elle ne dit pas : « Mon client est innocent », mais
« Personne n’a voulu écouter mon client et à présent c’est moi, son
avocat, qui vais parler à sa place. » Bien sûr ce n’est pas l’avocat qui
va prendre perpet’, mais l’important n’est pas là ; il est que la vérité
ait pu se manifester
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