Les moyens d’éviter cela : une meilleure répartition
des richesses, la préservation des ressources naturelles et l’adoption d’un
mode de consommation plus viable, à savoir consommer moins et mieux.
1 – D’abord il faut que les peuples de la planète aient le
même comportement face à l’exploitation des ressources. Que de Neuilly à
Tombouctou, la même préoccupation soit la règle : consommer moins et
mieux.
-> On sait que bien des cultures traditionnelles sont
bâties sur le respect de ces ressources, de sorte que la Nature accepte
qu’un animal soit chassé sous réserves
de rites qui en empêchent la répétition fréquente.
Or la civilisation occidentale a répandu une autre attitude
liée à l’amour de l’argent, corrompant ainsi toutes les autres. Les indiens du
Canada ont fourni aux trappeurs des peaux de castors dont ils n’avaient eux
mêmes nul besoin.
2 – Ensuite que les richesses soient mieux réparties entre
les différents peuples, que là où la corruption l’empêche aujourd’hui la juste
répartition des ressources permette à chacun de vivre correctement sans épuiser
les ressources naturelles.
-> On ne peut guère compter sur la tradition pour
empêcher la corruption de commettre ses méfaits. Dans les sociétés
amérindiennes le chef du village apparait comme celui qui distribue les
richesses qu’il a captées au passage : il est le propriétaire de tout ce
qui circule en terme de biens la seule justice étant qu’il redistribue tout
cela sans faire de mécontent.
3 – Enfin, il faudrait que l’objectif dans le travail humain
soit en priorité celui de préserver tant que possible les ressources de la
planète. Or cela suppose une plus grande équité dans la répartition des
ressources. Comment demander au travailleur chinois, qui touche à la fin de sa
journée de labeur juste de quoi acheter ce qui va la reconstituer, de se
soucier des dégâts subis par la nature ?
-> On peut bien demander à l’Etat de faire la police
c’est à dire de contraindre les groupes financiers de n’investir que dans des
projets vertueux pour le milieu.
Sauf que pour l’instant les régimes politiques nouvellement
issus des urnes ne paraissent pas vouloir aller dans ce sens.
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