Bonjour-bonjour
Ça y est ! on en a fini avec cette malheureuse histoire des sous-marins français ! La preuve : les attaques politiques, après avoir plu sur l’Australie et les Etats-Unis, s’abattent maintenant sur Gouvernement français lui-même. On connait les propos durs et humiliants des opposants à Emanuel Macron après son coup de fil à Jo Biden ; écoutons à présent les déclarations de Boris Johnson « Je pense qu'il est temps pour certains de nos amis les plus chers dans le monde de prendre un grip (1) à propos de tout ça »
- Mais surtout, Naval Group a publié le communiqué suivant : « L'Australie a résilié le contrat pour « convenance », ce qui veut dire d'ailleurs que nous ne sommes pas en « faute ». C'est un cas qui est prévu dans le contrat et qui donnera lieu à un paiement de nos coûts engagés et à venir, liés à la 'démobilisation' physique des infrastructures et informatique ainsi qu'au reclassement des employés. (...) Nous ferons valoir tous nos droits ». Autrement dit, l’heure est au bilan final, lequel passe par les dédommagements économiques. Pour le bilan diplomatique, on verra après la rencontre franco-américaine fin octobre en Europe.
- C’est donc l’heure du bilan. On constate que l’échec français résulte de l’écart entre ses ambitions et la réalité : sur le plan diplomatique, la France ne peut espérer une place mondiale plus élevée que son rang économique ne le lui permet. C’est d’ailleurs une constante historique et nous-mêmes l’avons bien fait sentir aux Anglais en ricanant devant leur prétention à se hisser à la hauteur des États-Unis dans la nouvelle alliance AUKUS (2).
- On s’interroge tout de même : s’agit-il d’une nouvelle guerre froide entre un bloc « occidental » en la Chine ? Ou pour parler plus clairement, sommes-nous en train d’assister à la renaissance des alliances entre les États dressés les uns contre les autres et opposants leurs puissances de feu ? Des spécialistes de ces questions croyaient que les conflits mondiaux ne se feraient qu’entre zones d’influence aux contours flous et mouvants. Ils auraient donc tort ?
Kant croyait que la paix perpétuelle adviendrait le jour où les pays constateraient que leur prospérité passe par des relations commerciales apaisées avec leurs ennemis devenus leurs partenaires. On voit qu’il avait tort de négliger les conflits incessants pour dominer le marché.
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(1) to "get a grip" = se ressaisir
(2) Les États-Unis, ont annoncé mercredi avec l'Australie et le Royaume-Uni un vaste partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique. «La première grande initiative de (ce nouveau pacte appelé) "AUKUS" sera de livrer une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie» (lu ici)
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