mercredi 10 novembre 2021

L’homme : un bipède sans queue – Chronique du 11 novembre

Bonjour-bonjour

 

L’actualité du jour me laissant en panne d’inspiration je reprends cette information émanant de Bo Xia, un centre de recherche basé à New-York. Ces chercheurs qui se sont intéressés au génome des hominidés, ont constaté qu’une seule mutation génétique avait suffi à faire disparaitre la queue des hominidés il y a environ 25 millions d’années, très longtemps donc avant l’homme moderne.

Cette transformation morphologique aurait eu lieu de façon soudaine et non progressive. L’article qui rapporte cette source ajoute qu’il est impossible d’expliquer pourquoi cette mutation a été sélectionnée au cours de l’évolution.

 

En effet, pour qu’une mutation parvienne à modifier une lignée d’êtres vivants, il faut deux facteurs : 1° une mutation génétique ; 2° que les porteurs de cette mutation en soient avantagés pour se reproduire. Et c’est ici que commence le mystère : en quoi cette disparition a-t-elle été un avantage décisif pour l’espèce ? Les hommes primitifs étaient-il plus séduisants sans leur queue ? Et les demoiselles ? Etaient-elles plus attirantes sans cet appendice ?

D’ailleurs on ne sait trop à quoi il ressemblerait : il pourrait être fort encombrant 



Imaginons que les hommes d’affaire qui se pressent dans les buildings de la Cité ou de N-Y en soient encore munis. Comment le porteraient-ils ? Jeté sur l'épaule, comme le tuyau de la pompe à essence ? Ramassé dans un sac porté en bandoulière ? En tout cas, le laisser trainer par terre, ça serait risquer qu'on lui marche dessus : demandez au minet ce que ça donne.

En vérité, la nature a laissé leur queue à des espèces qui s’en seraient bien passé – et qui s’en passent d’ailleurs comme les chiens dont certains sont « anoures ». Car, oui, les hommes ne sont pas les seuls dans le monde animal à être privés de queue et on ne pourrait les définir comme des « bipèdes sans queue ». Mais c’est sans doute le seul à s’en étonner.


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