Bonjour-bonjour
Voilà une info qui décoiffe : le nouveau variant « omicron » serait sur le point de nous débarrasser de la pandémie, et cela d’une façon très naturelle (qui d’ailleurs a dû déjà fonctionner bien des fois – peut-être en 1920 pour la fin de la grippe espagnole).
- Reprenons : le variant omicron serait extrêmement contagieux mais très peu agressif. « Les autorités sanitaires des pays du sud de l'Afrique, particulièrement touchés, indiquent que les cas d'Omicron souffrent plutôt de symptômes bénins moins virulents que ceux du variant Delta, devenu majoritaire dans le monde depuis cet été. Les personnes contaminées avec ce virus muté semblent beaucoup moins souffrir de difficultés respiratoires notamment ». (Lu ici)
Du coup, dans la compétition pour gagner de nouveaux organismes à infecter, ce variant devrait normalement supplanter les autres formes du virus, en particulier le delta qu’on sait très nocif. Et devenant inoffensif, l’omicron pourrait devenir un hôte ordinaire de l’organisme, avec juste quelques petits désordres, comme le rhume automnal. C’est alors que le covid serait une « gripette ».
Voilà : rien de bien extraordinaire, sauf que dans certains cas les bonnes nouvelles ont du mal à se frayer un chemin.
On devrait pourtant le savoir : dans la vie sociale aussi, c’est cela qui se produit : les moins nocifs sont aussi ceux qui, lorsqu’ils ont le pouvoir, le conservent le plus longtemps et en tirent le plus de bénéfice. Comparez la durée du règne de Napoléon, en guerre constante avec toute l’Europe et celui de la Reine Victoria dont les exploits guerriers n’ont pas été la marque de fabrique.
De l’optimisme béat ? Pas tant que ça quand même : car ça veut dire que les parasites les plus opiniâtres sont ceux qui conservent leur proie en vie le plus longtemps possible.
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