Bonjour-bonjour
Le bon vieux temps est de retour, les amis !
Je ne veux pas parler des restaurants qui nous ont tant manqué. Ni des achats fiévreux dans des magasins bondés. Ni des retrouvailles entre amis dans une salle de café surchauffée. Non. Il s’agit des chiffres de vente des avions au Salon aéronautique de Dubaï, et de la sempiternelle concurrence Airbus-Boeing, avec des chiffres hallucinants d’avions vendus à des loueurs soutenus par des fonds de pension.
Lisez plutôt : « Airbus surpasse Boeing au salon aéronautique de Dubaï. Après avoir vendu 255 appareils à Indigo Partners le premier jour du salon, il vient d'en placer 111 de plus chez Air Lease Corporation. Cerise sur le gâteau, le loueur américain est devenu le client de lancement du futur A350F, version cargo de l'A350 qui doit contester l'hégémonie de Boeing sur ce marché. » (Lu dans la tribune)
En pleine cop 26, cette information nous aide à mieux en comprendre son échec : toutes ces entreprises super polluantes et destructrices d’environnement à grand coup de tonnes de CO2 fonctionnent avec des tableaux prévisionnels comportant une colonne investissement et une colonne profit – et pas de place pour une colonne destruction environnementale. Faute d’avoir une version d’Excel mise à jour, voilà que les glaces de l’arctique vont disparaitre et les ours blancs obligés de se métisser avec les grizzlis pour survivre.
Mais, ne l’oublions pas : tout ce que les spécialistes de l’environnement prévoient, les entrepreneurs de pollution publique le savent aussi. Ils font même les recherches en vue de transformer leurs activités pour les adapter à la nature, comme l’avion à oxygène, futur avion non-polluant. Seulement ces réalisations ne viendront que dans plusieurs dizaines d’années – et d’ici là, pas questions de regarder le tiroir-caisse se vider faute d’activité.
Alors on continue comme avant, encore un petit peu, tant que ça passe encore, histoire de nourrir les actionnaires voraces. On dit que la comtesse Du Barry arrivée au pied de l’échafaud où elle allait être guillotinée supplie son bourreau : « Encore un moment, monsieur le bourreau ».
Nous, aujourd’hui, on entend : « Encore quelques milliards de dollars, madame la nature »
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