Bonjour-bonjour
Le Président Macron vient de faire un discours aux armées pour faire savoir que leur budget va être fortement augmenté en raison des menaces qui planent sur la France. (Lire ici)
Autrement dit : « Si tu veux la paix, prépare la guerre » : on retrouve l’idée chez Végèce, un auteur latin qui a compilé des connaissances concernant l’art de la guerre à la charnière entre le 4ème et le 5ème siècle : façon de dire que ça ne date pas d’hier ni même d’avant-hier.
Le pour et le contre s’affrontent à l’occasion de cette formule : les uns disant (comme le Président français) : ne soyons pas en retard d’une guerre. Les autres pensent que les militaires ne seront pas longs à utiliser ces belles armes.
- Pour répondre à la seconde thèse, on a mis en place des accords de désarmement : ce qui compte ce n’est pas le niveau de l’armement mais l’équilibre des forces. Mais la recherche en matière de destruction humaine est inarrêtable, et l’équilibre sans cesse rompu. De plus l’industrie des armes produit des profits et de l’influence internationale : qui donc s’en priverait ?
- Par rapport au premier principe, on vu les troupes russes fonctionnant en Ukraine comme les armées de Staline se faire défoncer par les armes sophistiquées des ukrainiens : raison pour activer la production militaires du 21èmesiècle.
--> Il y a une question qui reste en suspens : c’est l’usage de l’arme nucléaire. Jusqu’à présent on a pensé que si la paix n’était pas garantie par la volonté de vivre paisiblement, elle le serait par la peur des destructions dues au feu nucléaire. La guerre en Ukraine semble respecter ce principe, mais :
1° on n’est pas tout à fait sûr que ça fonctionne vraiment : la notion d’arme nucléaire « tactique » qui détruit un champ de bataille tout en préservant le reste du pays risque bien de favoriser le recours à ce genre d’armement.
2° Et puis en admettant que seules les armes conventionnelles soient utilisées on voit quand même que les dégâts qu’elles provoquent sont insoutenables. L’Ukraine sortira de cette guerre ravagées comme le furent les pays européens au terme de la seconde guerre mondiale.
Au final, si on ne sait pas vraiment de quand date la première guerre fratricide entre des hommes, on voit tout de même que la guerre n’est pas prête à disparaitre.
On pense à la chanson des québécois : « Quand les hommes vivront d’amour / Il n’y aura plus de misères / Les soldats seront troubadours / Mais nous, nous serons morts mon frère. »
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