vendredi 6 juillet 2018

92 ANS, ELLE TUE SON FILS PARCE QU’IL VOULAIT LA PLACER EN MAISON DE RETRAITE!

 

 Anna Mae Blessing 92 ans ne veut pas aller en EHPAD

« “Tu prends ma vie, je prends la tienne, c’est aussi simple que cela” a déclaré la vieille dame pour justifier le meurtre de son fils…
Lundi 2 juillet, il est 10h du matin lorsque les policiers débarquent sur les lieux du crime, une maison plutôt cossue située dans un quartier résidentiel de Fountain Hills, en Arizona (Etats-Unis). Dans une chambre, une vieille dame silencieuse les attend, avachie dans son fauteuil ergonomique. À ses pieds, dans une flaque de sang, gît le corps de son fils, Thomas, 72 ans. C’est elle qui vient de le tuer. Elle lui a logé deux balles de revolver dans le corps…
Anna Mae Blessing était hébergée depuis six mois par son fils et sa petite amie, âgée de 57 ans. Depuis quelques semaines, ces derniers envisageaient de la placer en maison de retraite. Irascible, sénile et capricieuse,
- Ce n’est pas dans une maison de retraite qu’elle risque de finir sa vie mais en prison. Sa caution été fixée à 500 000 dollars. » Lu ici.
J’ai voulu citer de façon développée le fait divers qui a retenu mon attention aujourd’hui pour mieux faire ressortir les motifs de l’intérêt qu’on lui porte.
Un fait divers synthétise deux aspects contradictoires : d’un côté il est strictement individuel, mais de l’autre il soulève un intérêt qui va bien au-delà. Ici on a une vieille dame, qui, à 92 ans, assassine son propre fils pour l’empêcher de la mettre à l’asile des vieux. Cette force et cette pugnacité renvoient dans nos mémoires à toute une tradition littéraire de vieillards devenus de plus en plus féroces avec le temps.
Tradition littéraire, mais aussi dans les bandes dessinées….

Old Timer de Lucky Lucke
o-o-o

Mais ce qui renforce l’intérêt pour un tel fait divers, c’est aussi qu’on est admiratif devant la vitalité et – disons-le : l’amour de la vie de cette vieille femme. Oui, aimer la vie et haïr l’enterrement vivant des EHPAD, au point de ne pas hésiter à tuer son propre fils, voilà qui en dit long sur l’horreur suscitée par ces tombeaux où l’on met les "encore vivants" que sont nos vieux parents.

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