Ils ont attendu le meilleur moment pour tirer la sonnette
d’alarme. Comme au lendemain de la demi-finale de coupe du monde de foot, et alors
que se profile la finale, les livreurs de plusieurs entreprises comme
Deliveroo, Foodora ou Uber eats se mettent en grève. Ils réclament de
meilleures conditions de travail. (A lire ici)
o-o-o
Entendu hier :
- Fred, tu sais à quelle heure est le match de foot ?
- Celui de ce soir entre la France et la Belgique est à 20h
- OK, tu viens chez moi pour le regarder ?
- Bien sûr. J’apporte quelque chose ?
- Oui : un saucisson, une boite de rillettes et un gros
pain
- Pourquoi tout ça ? On ne se fait pas une soirée pizza
comme d’hab ?
- Tu ne sais pas ? On ne peut pas se faire livrer ce
soir parce que les livreurs sont en grève.
- Malins les livreurs ! Ils profitent de la situation,
comme les conducteurs de TGV avec les départs en vacances. Tu crois pas qu’on devrait
encadrer un peu plus le droit de faire la grève ?
- Comme de le limiter aux périodes où tout le monde dort, ou
bien quand de toute façon on n’en a rien à faire ? Tu voudrais peut-être
que les profs se mettent en grève pendant les vacances ?
- Et alors ? Tu trouves normal que ce soit toi qui sois
impacté alors que tu n’as aucune responsabilité dans leurs affaires ?
Quelle justice !
- Mais qui t’as dit que la grève était une affaire de
justice ? Elle est un rapport de force, comme une guerre où on
bombarderait des innocents simplement pour peser sur les décisions des
militaires.
- Là, on n’a pas le choix : il n’y a plus qu’à
s’incliner… Sauf que même en temps de guerre il y a encore un droit qui
s’applique, comme la convention de Genève.
- Ben oui… Mais pour la grève, il y en a aussi… qui sont
autant respectées que les règles de la guerre. Demande aux populations civiles
de Syrie ce qu’elles en pensent.
Alors, tu vois que ta pizza ne soit pas livrée ce soir, ça
laisse tout le monde de marbre.
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