TOUR DE
FRANCE – Cette Grande Boucle 2018 aura été marqué par le sacre de Geraint
Thomas. Mais également par l'ambiance qui a entouré l'équipe Sky et Chris
Froome en particulier. "Un défi" qu'a accepté la formation
britannique jusqu'au bout. (Lu ici)
Ah ! Ces
sifflets dans le sillage de Chris Froome suite à sa participation malgré
consommation de substance interdite par le règlement anti dopage, quel étonnement
ils suscitent. Car n’est-ce pas, les dopés sur le Tour, il y en a eu des
charrettes ; et pourtant jamais le public n’a failli à venir les acclamer
tant qu’ils faisaient de beaux exploits. Les Bjarn
Riis, Floyd Landis, Alberto Contador, Lance Armstrong... tous exclus et
pourtant ils ont tous eus des braves gens pour agiter un drapeau à leur
passage, lorsqu’ils montaient les cols comme s’ils avaient eu un moteur de BMW
sous chaque pédale ; et Richard Virenque, devenu consultant sportif,
pourtant exclu pour dopage… il est vrai subi à l’« insu de son plein
gré ». Pourquoi, eux, ont été absous par leur public alors que Froome – et
son équipe – sont sifflés au passage ?
Je posais
l’autre jour cette question à mon petit fils, garçon bien au courant des
mentalités actuelles :
- Dis moi,
R***, pourquoi selon toi siffle-t-on Froome, alors qu’il a l’excuse de prendre
cette substance interdite uniquement pour soigner son asthme, et sur ordonnance
médicale ?
- Eh bien
c’est parce qu’il est réellement malade.
- ???
- Oui. Les
menteurs, on leur pardonne à condition qu’ils gagnent quand même. Les vrais malades,
ce sont des futurs perdants. Ils sont déjà des loosers et on doit le siffler.
- Quoi !
Quelle mentalité.
- Mais,
Grand-Père, tu ne connais pas le signe que Griezmann fait avec ses doigts quand
il marque un but ?
- Euh non ?
- Il fait un
« L » avec ses doits. « L » comme « Looser »,
pour humilier ses adversaires lorsqu’il les a battus
(Il est vrai
que ce jeune homme pratique assidument les jeux vidéos tels que Fortnite – Voir ici)
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