Sur
le site de là-bas si j’y suis
« Après être allé aux toilettes, le détenu refuse de
regagner sa cellule. Une brève altercation éclate entre les deux hommes. Le
policier Jules F. parvient, seul, à maîtriser le détenu. Il lui met les
menottes dans le dos et, dans la minute qui suit, le passe à tabac. Le détenu
ne présente pourtant plus aucun risque.
La scène a été filmée par les caméras de surveillance qui
équipent le nouveau tribunal.
Un peu plus d’un mois après les faits, le policier Jules F.
est toujours en fonction.
Selon notre source, Jules F., le policier mis en cause
aurait même fait circuler ces images au sein d’un groupe de discussion interne
aux policiers… pour se vanter. » (là-bas si j’y suis adresse ci-dessus)
o-o-o
Voir un détenu (même pas mis en examen), violenté, trainé
par terre comme un vulgaire paquet de chiffons et puis bourré de coups de
pieds, sans que jamais l’un des policiers témoins de la scène n’intervienne
pour mettre fin à ces violence : ça donne une idée de ce que la police
offre de possibilités à certains hommes pour libérer leurs instincts mauvais.
Je ne mets en effet pas en cause l’institution, du moins dans ses
préconisations : je ne crois pas que nulle part soit écrit ni bien sûr
enseigné que traiter un homme comme cela puisse être justifié. Mais par contre je
crois que la même institution, matérialisée dans cette vidéo par des hommes à
forte carrure avec « Police » écrit dans le dos, tolère ce qu’elle
considère peut-être comme une constituante de la personnalité de ses
fonctionnaires.
D’ailleurs, n’oublions pas non plus que ces images, filmées
par les caméras de surveillance (Tiens ? C’est donc qu’il y a au sein de
ce super commissariat des choses à surveiller ?) ont été recueillies et
mises en lignes par le policier violenteur lui-même tellement sûr de son
impunité et – surtout – tellement certain de pouvoir se faire apprécier par ce traitement
des détenus.
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