Si le cannabis est légalisé en France, ce qu'il souhaite, le
nouveau président de la Confédération nationale des buralistes, Philippe Coy,
aimerait que les marchands de tabac en vendent
Les buralistes demanderaient même "l'exclusivité"
de sa distribution pour contrebalancer la baisse des ventes de cigarettes :
"Le 18 juin, j'ai même proposé à la ministre de la Santé d'aller plus loin
et de devenir le premier réseau de référence du cannabis s'il est, un jour,
légalisé dans l'Hexagone", a précisé le président de la Confédération des
buralistes. (Lire ici)
o-o-o
N’allez pas croire que je vais dire cyniquement : le
progrès c’est de remplacer le tabac par le cannabis, et de débarrasser la
population des fumées de tabac quitte à rendre les gens accro à la drogue.
L’idée est quand même que l’on fait ce que l’on sait déjà
faire. L’Etat sait faire fonctionner le monopole : alors déclarons la
vente du cannabis non seulement tolérée, mais également organisée par l’Etat.
Et c’est là que l’idée paraît moins géniale : car voilà la France, Nation
des Droits de l’homme qui non seulement accepte la libre consommation du
cannabis, mais qui encore en encadre la vente.
Alors, oui, l’Etat ne fait rien de plus qu’en organisant le
commerce de l’alcool ou les jeux d’argent. Mais c’est plutôt la marche de
l’histoire qui forme l’axe du progrès et on se demandera après si c’est mieux
ou pire comme ça : et on hochera de la tête d’un air apitoyé : c’est
la marche de l’histoire qui veut ça, aux générations futures de trouver le
remède.
Peut-être en inventant une manière de stimuler le système
nerveux pour lui faire produire de la jouissance sans en être déglingué pour
ça.
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