Droit à l’erreur. –
1 – Au cours d’une déclaration de quinze minutes à la Maison
Blanche, le Président Trump a assuré très sérieusement qu’il ne fallait pas
entendre comme il l’a dit : « je ne vois
aucune raison pour laquelle ce serait la Russie », mais au contraire « Je
ne vois aucune raison pour laquelle ce NE serait PAS la Russie » ; un
simple lapsus. (Lu ici)
Tout le monde le sait : le Président Trump est capable de
dire tout et son contraire en l’espace de quelques minutes, et donc de se
contredire imperturbablement. Mais jamais il n’avait encore tenté de s’en
excuser. Jamais non plus d’une façon aussi foireuse. Car dire :
« J’ai commis un lapsus et j’ai oublié la négation dans ma phrase »,
et réclamer un droit à l’erreur, c’est
admettre que ce droit résulte d’une faiblesse de sa part, voire même d’une sénilité
avancée.
Mais après tout c’est au peuple américain de dire quelles
qualités il exige – ou pas – de ses présidents. C’est ça que nous avons du mal
à admettre
o-o-o
2 –
Ici Hugo Lloris, le portier français, oublie durant la
finale de la coupe du monde de dégager le ballon et laisse l’attaquant croate
s’en emparer pour marquer tranquillement le but pendant que notre Gardien se
demande ce qui se passe (photo – article ici)
On a vite oublié cette « boulette » et on n’a plus
parlé que de ses arrêts fantastiques qui ont sauvé souvent l’équipe de la
défaite
– Et ce n’est que justice, car, là encore, le droit à l’erreur s’il n’est pas
seulement un fait, mais un droit reconnu, relève non d’un principe mais d’un
jugement délibéré au coup par coup.
Concluons :
Je n’ai tout juste trouvé que ce tweet pour conclure sur ce
sujet : « Hugo Lloris voulait montrer qu'il était humain,
finalement. Bien tenté, Hugo. #FRACRO »
- Alors Donald : humain, trop humain ? Ou bien plutôt menteur, sacré menteur ?
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