Selon Paris-Normandie
et Libération, et contrairement aux affirmations de l’Elysée, Alexandre
Benallia assurait encore la sécurité rapprochée du chef de l'État à ces deux
dates. Contacté vendredi soir, l'Élysée n'était pas encore en mesure de
répondre aux sollicitations du Figaro. (Lu ici)
Encore une
fois on mesure l’écart qui sépare la politique de la morale – autrement dit
comment des rapports de force prennent le dessus sur le respect de valeurs
morales.
- Ainsi,
lorsque le scandale ne résulte pas de voir un homme frapper un manifestant à
terre sous le regard d’autres policiers, mais bien parce que celui qui frappe porte les insignes de la police alors
qu’il n’en fait pas partie ! Du reste, on sait que si la police
officielle est prise à frapper un homme inoffensif il ne s’agit pas de
« tabassage » - encore moins de brutalités policières, mais techniques
de « maintien de l’ordre » ou plus spécifiquement de
« déserclement »
- Mais il y a
plus grave. La Présidence de la République affirme avoir écarté monsieur Benallia de toute fonction de
sécurité, alors qu’on le voit accompagner le couple présidentiel dans une
visite privée le 13 et 14 juillet.
C’est que le
mensonge devient alors le porte de sortie du pouvoir menacé, un peu comme Nixon
avec le Watergate : le Président est tombé non seulement pour avoir
espionné ses adversaires politiques, mais surtout pout avoir nié sous serment
l’avoir fait. Du coup, on va être très attentif.
N’y a-t-il
pas une hypocrisie à punir le mensonge politique, alors que tout dans la politique
repose sur la duplicité (= le double sens des paroles ou des actes) ?
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