Depuis le début de la saison, fin avril, huit personnes sont mortes en tentant de gravir l’Everest, contre cinq, au total, l’année dernière. Certaines avaient attendu des heures en “zones de mort”.
Cet Indien de 27 ans, par exemple, décédé sur le chemin du retour après avoir atteint la cime. “Il était coincé dans l’embouteillage pendant plus de douze heures et était épuisé”, a expliqué à l’AFP l’agence Peak Promotion, organisatrice de son expédition. (Lu ici)
Non, il ne s’agit pas d’une file d’attente au tire-fesse de La Plagne ; et pas non plus d’un montage en vue de faire circuler une fakenews de plus.
Oui, c’est bien le sommet de l’Everest, embouteillé d’alpinistes venus des 4 coins du monde pour accomplir cet exploit qui, arrivé sur place, sera partagé avec tous ces gens qui se bousculent au sommet. D’ailleurs on se demande comment il se fait qu’on n’ait pas déjà installé là-haut une terrasse avec transat, gobelet de coca et … masque à oxygène quand même.
A l’heure où ces #hérosdelamontagne se bousculent après avoir accompli des efforts surhumains, des paysans dans les vallées meurent de faim et d’épuisement après avoir gratté leur pauvre terre également épuisée. Et plus loin des pécheurs tentent de survivre en sortant par tous les temps, accomplissant des exploits qui ne seront enregistrés par personne.
On se dira qu’il est réconfortant que le bien-être et l’abondance n’éteignent pas cette rage de se surpasser, et que c’est là ce qu’il faut retenir de cet embouteillage dans les cieux. On dira peut-être qu’en applaudissant les riches on n’oublie pas pour autant les pauvres.
… Peut-être…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire